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Communiqué de Presse

MONTRÉAL, le 6 févr. 2018 /CNW Telbec/ - Au terme des Journées de réflexion sur la formation professionnelle, la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) est heureuse de constater que des actions seront posées en la matière. « Nos données démontrent que les PME du Québec ont surtout besoin de main-d'œuvre possédant des qualifications de niveau professionnel (secondaire) ou technique. Nous sommes donc contents de constater que certaines actions seront posées en la matière et nous saluons les efforts du gouvernement. Toutefois, ce n'est qu'une partie de la réponse aux problèmes de nos PME. L'autre clé importante à ne pas négliger pour résoudre les pénuries de main-d'œuvre, c'est l'immigration. Malheureusement, en raison des critères actuels, on est encore loin de la coupe aux lèvres : on accueille des diplômés universitaires alors que les emplois disponibles sont surtout pour de la main-d'oeuvre moins qualifiée comme dans la production, la vente, etc. », affirme Martine Hébert, vice-présidente principale et porte-parole nationale à la FCEI.

Selon les plus récentes données de la FCEI, la pénurie de main-d'œuvre est identifiée par les entrepreneurs comme étant la principale cause qui limite leurs ventes ou l'augmentation de leur production. Or, au 3e trimestre de 2017, 361 700 postes étaient à pourvoir au Canada, un record. Au Québec, le nombre de postes vacants s'élevait à 85 000.

La FCEI note que la pénurie de main-d'oeuvre peut être perçue comme un beau problème, mais ça reste un problème aux conséquences qui peuvent être importantes. « Le manque de personnel empêche certains chefs d'entreprise d'accepter de nouveaux contrats, de développer de nouveaux marchés ou encore les force à fermer leur portes pendant certaines plages horaires, pour ne citer que ces exemples. Ainsi, la valorisation et l'amélioration de la formation professionnelle sont un pas dans la bonne direction qui risque d'apporter une solution partielle aux besoins de plusieurs entreprises manufacturières, du commerce de détail ou de la restauration par exemple, mais il y a encore beaucoup de travail à faire et la vraie solution est plus globale. Nous souhaitons que la Stratégie nationale de la main-d'oeuvre à venir permette d'intégrer l'ensemble des actions à poser dans un tout cohérent et efficace impliquant tous les ministères concernés », conclut Mme Hébert.

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