MONTRÉAL, TORONTO et CHICAGO, le 4 mai 2018 /CNW/ - Dans la foulée de l'année précédente, l'économie de la région des Grands Lacs et du Saint-Laurent devrait s'accélérer en 2018, selon un nouveau rapport des Études économiques de BMO. Le rapport a été publié aujourd'hui lors d'une présentation par l'économiste en chef de BMO, Doug Porter, au quatrième Forum économique des Grands Lacs du Conseil de la région des Grands Lacs, à Montréal.

La région comprend le Québec et l'Ontario au Canada, ainsi que l'Illinois, l'Indiana, le Michigan, le Minnesota, l'État de New York, l'Ohio, la Pennsylvanie et le Wisconsin aux États-Unis.

« La région des Grands Lacs et du Saint-Laurent est un moteur essentiel de la production économique, de l'emploi et du commerce en Amérique du Nord, représentant près du tiers du PIB, des emplois et des exportations combinés du Canada et des États-Unis », a déclaré M. Porter. « Sa production économique ayant été estimée à 6 billions de dollars américains en 2017, devant le Japon, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France, elle représenterait la troisième plus grande économie mondiale, derrière les États-Unis et la Chine, si elle était un pays. »

La région représente également un élément important des capacités transfrontalières de BMO, étant donné que bon nombre de ses clients effectuent des transactions au Canada et aux États-Unis. BMO est le mieux placé pour servir ces clients en leur offrant une gamme complète de services de financement, de consultation et de gestion de patrimoine.

M. Porter a noté que l'économie américaine devrait s'accélérer cette année, avec une croissance de 2,8 pour cent en 2018, par rapport à 2,3 pour cent l'année dernière. En revanche, le Canada devrait ramener son taux de croissance à 2,0 pour cent, contre 3,0 pour cent en 2017, alors que l'économie reprend son potentiel après une poussée temporaire. « La dernière croissance de près de 3 pour cent en trois ans de l'Ontario a été la plus forte en 15 ans, tandis que celle du Québec, à environ 3 pour cent, était la plus forte depuis 2000 l'année dernière; les deux économies devraient se stabiliser à la fourchette basse des 2 pour cent cette année. En revanche, la plupart des états américains de la région devraient poursuivre sur leur lancée de 2017, ce qui devrait contribuer à stimuler la croissance globale. »

M. Porter a également évalué l'incidence possible d'éventuelles perturbations commerciales, comme la dissolution de l'ALENA. « Bien sûr, il y a beaucoup d'éléments mobiles quand on considère les répercussions de telles perturbations- comme la monnaie, les changements de prix, la substitution commerciale avec d'autres pays ou d'autres provinces - mais une évaluation approximative montre que la région des Grands Lacs serait durement touchée ». Il a noté que, bien que la fin de l'ALENA aurait un impact nettement négatif sur l'ensemble de l'économie canadienne et légèrement négative pour les États-Unis, elle reste un risque gérable auquel les décideurs, les entreprises et les marchés s'ajusteraient relativement rapidement.

La version intégrale du rapport peut être téléchargée à partir du site bmocm.com/economics (en anglais).

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