Lors de l'assemblée ordinaire de la Ville de Roberval, le maire Guy Larouche a annoncé un excédent de fonctionnement de 912 003 $ pour l'année financière 2014. Les revenus ont été de 17 033 501 $, tandis que les dépenses et autres affectations totalisent 16 121 498 $.

Au 31 décembre 2014, la dette nette à long terme de la Ville de Roberval était de 17 321 530 $ incluant la quote-part de la dette à la MRC du Domaine-du-Roy de 6 885 643 $. L’évaluation municipale imposable au 31 décembre 2014 était de 625 458 100 $ et représentait 99 % de la valeur marchande. Le taux de la taxe foncière fut fixé à 1,29 $ alors que le taux global de taxation était à 1,7462 $ du cent dollars d’évaluation.

En 2014, la rémunération totale versée au maire est de 81 504,88 $ incluant une allocation de dépenses fixée à 15 787 $. Cette année, elle sera de 83 134,97 $ incluant une allocation de dépenses fixée à 15 976 $.

"Tel qu’annoncé précédemment, nous compléterons les travaux requis pour la relocalisation de nos organismes à l’école Sainte-Angèle. Nous envisageons également certains travaux intérieurs de réorganisation ou de reconfiguration au centre culturel (rue Ménard) pour faciliter, entre autres, les activités de la troupe de théâtre Mic-Mac, qui fêtera en 2016 son 50e anniversaire, et de l’École de musique. Nous espérons grandement les travaux de mise à niveau du Centre sportif Benoît-Levesque tout comme les travaux requis et exigés pour le remplacement du système de réfrigération. Nous analyserons également la possibilité de faire certains travaux d’infrastructures sur le boulevard Marcotte, Phase IV, soit de la rue St-Alphonse à l’avenue Gagnon en y incluant les rues du Parc, Rachelle et Tremblay. Nous désirons toujours débuter la construction du boulevard urbain en 2016. Nous sommes à l’affût de tous les programmes gouvernementaux susceptibles de nous aider financièrement à l’amélioration de nos infrastructures (aqueduc, égouts, routes). Nous maintiendrons les sommes allouées au pavage de nos rues, routes et pour la voirie rurale. Sur le plan économique, nous poursuivons nos demandes et discussions avec des promoteurs privés. Mais la Ville ne peut se substituer à leurs responsabilités de promoteurs. Cependant, nous sommes des facilitateurs à la concrétisation de leurs projets. Nos différents programmes de crédits de taxes sont toujours en vigueur, tout comme l’aide financière pouvant être allouée si les projets respectent nos exigences prévues aux règlements et programmes adoptés", a annoncé le maire Guy Larouche.

Par ailleurs, le premier magistrat s'est dit toujours préoccuper par l'avenir de deux bâtiments municipaux soit le Centre historique et aquatique et le Couvent des Ursulines: "Pour le Centre historique, nos discussions convergent à envisager la démolition afin d’être prêt à accueillir un projet récréotouristique respectant l’esprit de ce secteur et de valeur patrimoniale pour nos citoyens. Quant au couvent, le dossier est plus complexe et, faute de projets réalistes et réalisables par des promoteurs privés, nous envisageons une consultation publique", a-t-il conclu.