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Jonathan Thibeault

SAGUENAY – La journée d’hier (18 août 2017 NDLR) marquait l’enracinement de la firme Fjordtech dans le paysage baieriverain. L’entreprise inaugurait son nouveau siège social en plus de présenter un monument qui trône devant l’ancien bureau de poste de la 2e rue. Près d’un million de dollars ont été investis afin de s’approprier l’édifice et faire l’acquisition de technologies à la fine pointe.

Pour l’équipe de direction, ayant à sa tête André Montpellier comme PDG, il s’agit de la suite logique dans l’expansion de Fjordtech, qui démontre son expertise au-delà de la province. « Aujourd’hui, nous travaillons dans 40 usines et nous employons 120 personnes, sans compter l’aide de sous-traitants. Il était important d’avoir une place d’affaires moderne pour coordonner l’ensemble de nos activités en Amérique du Nord. Nous avons un grand attachement pour la Baie, puisque c’est ici que tout a commencé », a souligné le PDG.

Répartis sur trois étages, c’est une quarantaine d’ingénieurs et membres de l’administration qui occuperont le 858, 2e rue. « Nos ingénieurs auront accès à des systèmes dernier cri que nous avons importés des États-Unis. Ils seront en mesure d’exécuter leurs travaux de manière efficace », a ajouté M. Montpellier en marge de l’événement inaugural.

Monument significatif

Ces dernières semaines, des employés de la firme d’ingénierie ont mis l’épaule à la roue afin de modeler l’emblème de l’organisation. « Le Drakkar représente l’avancement, l’esprit d’équipe et le défi de la découverte de nouveaux marchés. C’est aussi l’image de l’entreprise. Le soir, les passants pourront le voir illuminé », a précisé l’homme d’affaires. « Nous voyons déjà un attachement de la part du voisinage. Lors de l’assemblage, les gens venaient nous voir. On a aussi remarqué qu’ils sont heureux que l’on ait choisi Port-Alfred pour notre Siège social, ça revitalise le secteur », a rajouté la directrice des finances et actionnaire, Josée Boudreault.

Main-d’œuvre recherchée

L’actuel défi pour l’entreprise, c’est de combler des postes de machiniste, de tuyauteur et de soudeur. Une journée carrière a eu lieu le 5 juillet dernier, mais des postes demeurent à combler. « Nous avons récemment dû refuser quelques contrats. C’est certain qu’en ayant la main-d’œuvre supplémentaire, nous pourrions répondre favorablement à toutes ces demandes », conclut Mme Boudreault, qui ajoute avoir embauché la majorité des employés d’une usine concurrente ayant récemment fermé ses portes.

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