Auteur

Karine Boivin Forcier

N.D.L.R.: Le texte qui suit fait partie d’un dossier rédigé dans le cadre du cahier thématique sur les parcs industriels d’Alma et de la MRC de Lac-Saint-Jean-Est publié dans notre édition du mois de juin.

ALMA – Depuis sa création, la Corporation d’innovation et de développement Alma–Lac-Saint-Jean-Est (CIDAL) travaille au développement des parcs industriels d’Alma, en plus de soutenir les autres municipalités du territoire ainsi que les Régies Nord et Sud dans le développement de leurs parcs.

L’organisme de développement économique a un mandat direct de la Ville d’Alma pour gérer le développement des cinq parcs industriels de la municipalité (Nord, Joseph-Collard, Saint-Cœur-de-Marie, Technologique Gabriel-Fortin et aéroportuaire). « C’est nous qui réalisons le démarchage, la négociation et la vente de terrains. Nous effectuons des recommandations pour la vente au conseil municipal, qui prend la décision, selon la politique industrielle de la ville. On recherche surtout des projets qui créeront des emplois à valeur ajoutée, par exemple dans la transformation du bois, de l’aluminium, etc. », mentionne Martin Belzile, coordonnateur au développement de la CIDAL.

Du côté des autres parcs du territoire de la municipalité régionale de comté (MRC), la CIDAL n’est pas responsable de vendre les terrains, mais elle peut accompagner les municipalités ou leur donner un coup de main en ce qui a trait aux règlements ou à l’attraction d’industries. « Il y a toute une mécanique au niveau légal, le prix, les taxes d’achat, etc. On peut soutenir les petites municipalités, les aider à se structurer et à s’outiller en lien avec ça. Tout ça, c’est une expertise que nous avons développée », souligne M. Belzile.

Attirer des entreprises

Selon le coordonnateur au développement, vendre un terrain dans un parc industriel peut être un processus de longue haleine, surtout si l’on désire y attirer des projets structurants. « Notre rôle, c’est d’accompagner les municipalités et les entreprises dans ce processus-là. On a deux ou trois projets de ventes qui se concrétisent par année, mais on en a beaucoup plus dans nos dossiers », révèle Martin Belzile.

Si les grandes entreprises sont souvent plus autonomes dans leurs démarches, l’équipe de la CIDAL apporte parfois un soutien plus important aux entrepreneurs locaux ou régionaux, par exemple. « C’est vraiment du cas par cas », précise M. Belzile.

Pour attirer les entreprises, le directeur général de la CIDAL, Marc Moffat, mise sur les avantages offerts par les parcs industriels d’Alma, notamment un taux de taxation très avantageux. L’organisme de développement économique est aussi très présent sur le terrain, organisant des séances d’informations et allant à la rencontre des promoteurs. L’équipe réalise aussi du démarchage dans différents domaines, notamment la transformation de l’aluminium et l’aéronautique.

« Pour attirer des entreprises dans l’industrie de l’aluminium, on va parler de la présence de Rio Tinto, miser sur notre réseau, les établissements d’éducation et les entreprises en lien avec le domaine établis à proximité. Nous avons des fonds disponibles pour les entrepreneurs aussi », illustre M. Moffat.

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