Auteur

Jean-Luc Doumont

Pour 61 % des personnes ayant répondu au sondage Léger/L’État du Québec/Lactualité, publié le 9 novembre, les Québécois ont encore confiance envers les entrepreneurs pour créer de la richesse.

Ce même sondage démontre que la majorité des répondants comptent sur les entrepreneurs pour assurer la croissance économique, le même nombre de sondés (61%) pensent que les Québécois n’encouragent et ne valorisent pas suffisamment l’entrepreneuriat. Parmi les pistes de solutions, on notera que les répondants aimeraient voir augmenter l’aide au démarrage d’entreprises qui serait selon eux un partenariat gagnant-gagnant pour la croissance économique du Québec.

En entrevue avec InformeAffaires.com, Nicolas Zorn, analyste en politique auprès de l’Institut du Nouveau Monde, a souligné que 88 % des sondés croient que les grandes compagnies ont trop de pouvoir et que 78 % des sondés estiment que le système économique est favorable aux riches et aux puissants: « Il y a une nette distinction pour les PME, travailleurs autonomes et les entrepreneurs. Les Québécois voient dans ces modèles d’affaires, le développement économique », souligne-t-il. « Les sondés souhaitent que l’État joue un rôle pour faire la promotion des entrepreneurs et faire connaitre l’entrepreneuriat social. Mettre de l’avant les succès de nos entrepreneurs, c’est un message positif pour mettre en appétit les jeunes pour se lancer en affaires plus tard ».

Pour 46 %, les associations patronales ou encore les chambres de commerce sont des forces pour l’économie, même si 21 % pensent qu’elles nuisent à la prospérité.

Si les répondants estiment que les gestes individuels comme le fait d’acheter des produits québécois plutôt qu’étrangers développement la prospérité de l’économie, les sondés estiment que terminer des études postsecondaires, investir ses épargnes dans les entreprises québécoises et consommer des produits culturels d’ici sont aussi une aide à cette prospérité.

Soulignons que ce même sondage indique que militer dans un syndicat (1%), s’impliquer dans un groupe communautaire (4%) ou encore faire affaire avec une caisse populaire plutôt qu’avec une banque (5%), ne recueillent guère la faveur des répondants.


NOTE: Le sondage Web a été réalisé par Léger du 31 août au 2 septembre 2015, auprès d’un échantillon représentatif de 1023 Québécois âgés de 18 ans et plus et pouvant s’exprimer en français ou en anglais.

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