Guy Bouchard
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Guy Bouchard

DUBAÏ - Pierre Lagace est installé à Dubaï depuis 2007. Après deux années à travailler pour différents employeurs locaux et à étudier le fonctionnement des marchés du Moyen-Orient, il se lance à son compte. Son objectif est d’aider les entreprises québécoises à développer les ventes de leurs produits dans cette région stratégique.

« Au cours des 7 dernières années au Moyen-Orient, j’ai organisé, implanté, supervisé et contrôlé des équipes de ventes pour différentes compagnies canadiennes et arabes, toute axées sur la gestion, la vente et le marketing », confirme-t-il. Le curriculum et les références  de Pierre Lagace démontrent qu’il a travaillé pour des entreprises québécoises comme, Les Eaux Saint-Leger Waters, Fruit D’Or, La maison Du Gibier, Pro Ballast et Gicleurs Éclair.

Un potentiel d’affaires immense

L’homme, qui nous a été référé par le consulat canadien, assure que les pays du Golfe recèlent un potentiel de développement sans précédent... pour les entrepreneurs qui sont tenaces et persévérants, notamment parce Dubaï est en préparation pour recevoir l’exposition universelle de 2020 et que plusieurs pays de la région, notamment l’Iraq, devront investir des sommes colossales pour reconstruire leurs infrastructures. « C’est le temps de faire sa valise et de venir faire des affaires ici », lance-t-il.

Par contre, Pierre Lagace est formel. Qu’il travaille seul ou par son entremise, l’entrepreneur doit offrir idéalement un produit de niche, avoir la capacité financière pour supporter le développement - qui peut prendre parfois de deux à trois ans - et s’armer de patience. Il identifie trois étapes incontournables pour arriver à placer un produit dans ce marché: trouver un  client potentiellement intéressé à l’acquérir, s’entendre avec un distributeur local reconnu par le client, qui inscrira le produit dans sa liste et, finalement, recontacter le client pour l’informer de la disponibilité de celui-ci et le convaincre de réaliser l’achat.

Si l’entrepreneur décide de faire cavalier seul, il devra prévoir de nombreux voyages coûteux au Moyen-Orient pour étudier le marché et s’assurer d’une présence minimale sur le terrain et d’un suivi serré de ses interventions. Il pourra éventuellement se faire guider ou conseiller par le consulat canadien, mais il avance que « ce ne sont pas les délégués commerciaux qui vont cogner aux portes des clients. Ça prend de l’expérience et la connaissance du terrain », assure-t-il.

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