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Karine Boivin Forcier

ALMA – BGM, firme spécialisée en informatique, télécommunications et sécurité, a annoncé aujourd’hui [30-11-2018] l’acquisition de Monarques Télécom de Trois-Rivières. En entrevue avec Informe Affaires, le directeur général adjoint, David Gagnon, a indiqué que l’entreprise trifluvienne est l’un des gros joueurs du marché montréalais de la téléphonie IP.

Il s’agit d’une transaction majeure pour la firme almatoise. Elle se trouve au cœur de sa stratégie d’expansion, puisqu’elle lui permettra d’agrandir son marché, jusque-là concentré au Saguenay–Lac-Saint-Jean et à Malartic, vers Québec et Montréal. « Monarque Télécom est un de nos partenaires d’affaires depuis plusieurs années. […] Ils sont très présents à Montréal, parmi les cinq gros joueurs en téléphonie IP dans cette ville », souligne M. Gagnon.

BGM souhaite ainsi se positionner comme un joueur majeur dans la téléphonie IP, tout en conservant son siège social à Alma. « On veut ramener de l’argent de l’extérieur au Saguenay–Lac-Saint-Jean », affirme le directeur général adjoint.

Les 48 emplois de l’entreprise dans la région, de même que les cinq emplois à Trois-Rivières, sont conservés. Toute l’administration des deux firmes sera toutefois ramenée au Saguenay–Lac-Saint-Jean. David Gagnon n’exclut pas la possibilité de création d’emplois, notamment du côté trifluvien, dans les prochaines années.

Expansion des technologies

L’entreprise almatoise souhaite éventuellement apporter certains de ses services et de ses technologies chez Monarque Télécom, qui n’offrait jusqu’à présent que de la téléphonie IP. Par exemple, BGM offre aussi des solutions informatiques pour les entreprises, du câblage structuré, ainsi que des systèmes de caméras de surveillance et contrôle des accès.

Par ailleurs, dans le domaine de la téléphonie, les équipements offerts par Monarque sont très complémentaires à ceux de BGM. « C’est un de nos secteurs forts », rappelle David Gagnon. « On achète Monarque pour la fusionner à l’intérieur de BGM, mais pour l’instant, le nom va demeurer », conclut-il, n’excluant toutefois pas l’idée d’un changement de nom à Trois-Rivières.

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