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Maxime Hébert-Lévesque

SAGUENAY – Le Bistro café Summum (BCS) ouvre deux casse-croûte au cœur des villes de La Baie et de Chicoutimi. Les cantines situées sur les terrasses des deux succursales du restaurateur prendront vie le 15 mai et resteront ouvertes pour la durée de la saison estivale. Les casse-croûte de luxe qui s’activeront sept jours semaines de 11h à 19h auront comme mission, entre autres, de préparer la réouverture des restaurants du groupe et de maintenir la santé financière de l’entreprise.

Le nouveau projet de BCS remplacera prochainement le service de « Take-out » mis en place au plus fort de la crise sanitaire. Une initiative qui a connu un grand succès avec un volume de 200 à 300 commandes par semaine, mais qui « n’est pas suffisant pour faire vivre l’entreprise normalement, comme l’explique Bénédict Morin, PDG de BCS ». De là, l’initiative de démarrer une nouvelle formule.

Au menu, les classiques réinventés du bistro : poutines, hamburgers, fish n’chips, poulet Tao et crevettes tempura. « Au lieu de proposer une offre sous-vides prête à cuisiner à la maison, nous y allons avec des repas à emporter. Comme nos cantines sont sur nos terrasses, il y aura quelques places assises, mais elles seront limitées. Avec les mesures de distanciation sociale, c’est 50 %, de ces places, qui pourront être occupé. Nous espérons que cela incitera les gens à se promener et manger leur plat soit au parc Mars ou au Vieux-Port ».

Un investissement calculé

Pour le restaurateur, ouvrir les cantines représente un risque calculé. L’investissement total tourne autour des 25 000 $ avec « la location des roulottes et l’achat de l’équipement ainsi que l’installation du système de tuyauteries ». Une dépense qui doit être longuement mûrie dans une période d’incertitude, mais qui devait être faite selon le propriétaire. « On remet en place une douzaine d’employés. C’est un moyen aussi de se préparer au déconfinement. Il faut relancer progressivement la machine. Toutefois, même si on rouvre les salles à manger, les cantines demeureront jusqu’en septembre. »

Les mesures sanitaires obligatoires peuvent parfois jouer sur la facture du client. Dans le cas de BCS, il y aura une faible augmentation du coût pour les repas, mais celui-ci ne sera pas causé par l’achat de matériel de protection. « Au niveau de l’équipement, comme les masques, nous y allons avec du récupérable, donc du long terme. Pour ça, nous assumons les coûts sans le refiler à la clientèle. Cependant, il y aura une augmentation de l’ordre de 25 à 75 cents par commande et elle sera causée par nos choix d’emballage écologique. Nous avons opté pour des solutions écoresponsables comme des ustensiles en bambou ».

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