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Jonathan Thibeault

SAGUENAY – Après plusieurs mois d’inoccupation, l’édifice de l’ancien restaurant Coq Rôti de la rue Saint-Dominique, à Jonquière, subit d’importantes rénovations depuis le mois de septembre. La clinique dentaire Miclette et Dion est récemment devenue propriétaire des lieux et s’y installera d’ici le mois de janvier.

En entrevue avec Informe Affaires, le dentiste propriétaire, Étienne Miclette a précisé que le déménagement de sa clinique figurait depuis plusieurs mois dans ses plans. « Notre clinique de la rue Saint-Pierre date d’une trentaine d’années et répondait de moins en moins à nos besoins. Initialement, j’avais l’idée d’agrandir, mais pour différentes raisons, un déménagement était plus pratique, notamment pour éviter de fermer temporairement nos bureaux pour la durée des rénovations, ce qui aurait engendré quelques problèmes pour nos patients », admet-il. « Nos salles étaient moins adaptées aux besoins d’aujourd’hui. Elles sont dans une aire ouverte et ne permettaient pas une confidentialité », ajoute M. Miclette.

Demeurer au centre-ville

Après avoir visité plusieurs immeubles, le choix d’Étienne Miclette s’est arrêté sur l’ancien restaurant Coq Rôti, en plein cœur du centre-ville jonquiérois. « La décision s’est finalement arrêtée sur cette bâtisse, qui a un certain cachet et qui est dans un emplacement très stratégique. De plus, nous ne serons pas très loin de notre ancienne place d’affaires, ce qui sera facilitant pour nos clients de proximité », précise-t-il.

Salles d’opération doublées

Pour le dentiste propriétaire, il s’agit d’un projet majeur pour le développement futur de son organisation. « C’est un investissement majeur que je préfère ne pas chiffrer. Nous passerons de cinq salles opératoires à une dizaine. La clinique sera plus moderne et il sera possible de joindre d’autres professionnels avec nous dans l’éventualité où nos besoins deviennent plus importants », affirme celui qui a officiellement pris la relève du docteur Renald Aubé il y a cinq ans. « Au départ, je me disais que la superficie serait trop grande pour nous et que j’aurais pu mettre un local en location, mais la division était complexe et ça n’aurait probablement pas été pratique pour notre développement futur », conclut le dentiste.

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