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Maxime Hébert-Lévesque

ALMA – L’entreprise almatoise Blackburn et fils construit présentement un bâtiment de neuf logis locatif dans la ville de Québec. Un projet de 1,5 M$ qui a permis de sous-traiter les matériaux avec le Groupe Martel, un autre joueur de la région. Située dans un nouveau développement de la Capitale-Nationale, cette construction pourrait bien être la première de plusieurs autres.

La compétition assez forte dans la Capitale-Nationale pour le secteur du développement et de la construction résidentielle, la compagnie Blackburn et fils a été retenue pour bâtir un immeuble de neuf unités locatives, entre autres, à cause de sa bonne relation avec le promoteur, Développement Boucher Bhérer. La firme de construction almatoise a donc soulevé les premières pelletées de terre à la fin mai. « Ça représente un beau projet pour nous. 50 % de nos ressources humaines y sont attitrés et l’échéancier va nous mener jusqu’aux fêtes, plus précisément vers la fin novembre et le début du mois de décembre. Ce n’est pas notre premier contrat hors région, mais c’est notre plus gros », explique Alexandre Blackburn, président de Blackburn et Fils. 

Échelonnée sur plusieurs mois, la construction dont la charpente est entièrement en bois a permis à l’entrepreneur d’Alma d’impliquer une autre firme de la région, Groupe Martel. Cette dernière a obtenu le mandat d’assembler et de livrer à Québec les poutrelles de plancher, les murs préfabriqués et des parties du toit. D’ailleurs, l’entreprise familiale a annoncé sur sa page Facebook à la fin juin qu’elle envoyait le premier transport de cinq chargements vers Québec.

La main-d’œuvre, principal défi

Alexandre Blackburn précise que la COVID-19 n’a pas été un facteur de ralentissement pour sa partie dans le projet puisqu’il a obtenu le contrat après la première vague de la pandémie. Toutefois, indirectement, les mesures de confinement instaurées plus tôt cette année ont eu un impact. « Il n’y a pas eu de retard pour tout ce qui est matériaux de base, mais les choses plus spécialisées comme les fenêtres, il y a eu un petit délai et c’est normal puisque les usines ont été fermées quelques mois ».

Si la pandémie a eu des conséquences mineures, la rareté de main-d’œuvre est toujours présente et affecte toujours autant. « Il nous manque des effectifs, nous ne sommes que quatre personnes de l’entreprise sur le chantier. Si nous pouvions trouver deux employés supplémentaires pour ce mandat, ça serait l’idéal. Pour l’instant, nous vivons avec notre réalité, mais ça rajoute de la pression sur notre monde, il y aura des heures supplémentaires assurées. »

Un projet qui ouvre la porte sur d’autres

Selon le président de Blackburn et Fils, le promoteur Développement Boucher Bhérer s’apprêterait à monter un second projet résidentiel. « Nous sommes en négociation avec lui pour la réalisation d’un bâtiment de 14 unités dans un autre secteur de développement. Il n’y a rien de signé encore, mais les discussions sont assez avancées. Si l’on obtient le contrat, nous allons devoir créer au moins quatre nouveaux postes ».

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