Auteur

Jean-Luc Doumont

La Commission de la construction du Québec (CCQ) a publié les Perspectives 2015-2018 des métiers et occupations de la construction pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean. Pour les années 2015 à 2018, la CCQ évalue les besoins de nouveaux travailleurs à 300 par année pour notre région.

(Photo: CCQ) (Photo: CCQ)

L'activité du Saguenay-Lac-Saint-Jean poursuivra son repli en 2015, pour demeurer plutôt stable par la suite, jusqu'en 2018. La demande pour les métiers et les occupations de la construction sera moins forte pour les années à venir que celle connue au cours des dernières années. Une partie de la demande sera comblée par les travailleurs disponibles, mais il sera tout de même nécessaire d'intégrer de nouveaux salariés, à cause du roulement de la main d'œuvre.

Dans le rapport de quatre pages, on y apprend qu’un total de près de 8 400 travailleurs de la région ont été actifs en 2014 et ces derniers ont rapporté 7,4 millions d’heures travaillées. Seul le secteur institutionnel et commercial a haussé ses heures, stimulé notamment par la construction du centre de détention à Roberval (115 M$). Ce dernier a d’ailleurs été inauguré en juin 2015.

Le secteur génie civil et voirie est en déclin. Il faut dire que quelques projets routiers et d’infrastructures se sont terminés et d’autres arrivent à échéance, tels que celui du parc éolien Rivière-du-Moulin (800 M$). Le secteur industriel a également perdu des heures comparativement à l’année précédente, le chantier de l’usine pilote AP60 de Rio Tinto (1,2 G$) s’étant terminé en 2013. Finalement, le secteur résidentiel s’est également replié, et ce, pour une deuxième année consécutive. Au cours des dernières années, environ 30 % du volume de travail des salariés de la région s'est effectué ailleurs dans la province, principalement sur la Côte-Nord et à la Baie-James.

(Photo: CCQ)

La demande pour les métiers et occupations de la construction sera moins forte que celle connue au cours des dernières années, conséquence du ralentissement dans la région. Même si une partie de la demande sera comblée par bon nombre de travailleurs disponibles, l’intégration de nouveaux salariés sera tout de même nécessaire, en raison du roulement de la main-d’œuvre.

L’entrée de nouveaux apprentis et de travailleurs exerçant une occupation a considérablement ralenti depuis 2010, où 700 nouveaux étaient alors apparus. Le besoin de nouveaux travailleurs est estimé à environ 300 par année, sur l'horizon 2015 à 2018.

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