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Jean-Luc Doumont

ALMA – Avant que La Société d’histoire du Lac-Saint-Jean souligne l’entrepreneuriat de cette famille à Alma, le 28 octobre prochain, Pierre-Luc Martel, fils de Raynald et petit-fils du fondateur Henri, a rencontré le mensuel Informe Affaires pour souligner cet événement.

Pierre-Luc Martel dirige le BMR Martel (45 ans d’existence) à Alma, tandis que son père, Raynald, dirige la Scierie Martel. Sans oublier que conjointement, ils œuvrent à la destinée de l’entreprise Toitures Régionales (25 ans d’existence). Cette famille de bâtisseurs, peu présente dans les médias, s’implique au sein de la communauté et investit dans ses entreprises presque chaque année. « L’anniversaire est historique parce qu’en 1956, mon grand-père, Henri Martel, a développé son moulin à scie. On va fêter l’histoire de nos racines familiales les plus profondes. Notre famille a bâti modestement notre communauté. Nous sommes depuis trois générations en affaires ».

Le processus de relève entrepreneuriale est entamé depuis 2009. Les trois oncles de Pierre-Luc Martel ont pris leur retraite à quelques années d’écart. Actuellement, Raynald Martel conserve la présidence du groupe tout en travaillant pour la Scierie Martel et la Scierie Tremblay. Pierre-Luc s’occupe des magasins à Alma et Delisle, tandis que la sœur Karine œuvre au sein du groupe dans les ressources humaines. « Quand nous prenons des décisions, tout le monde se parle. Nous avons presque 125 employés et Karine réalise un travail considérable parce qu’actuellement, embaucher de bonnes personnes, c’est devenu chercher la perle rare. Nous avons d’excellents employés dans les postes clés, qui sont compétents. Karine s’occupe également de toute la portion santé et sécurité », a commenté Pierre-Luc Martel qui se rappelle d’ailleurs que vers la fin des années 90, en compagnie de son père, ils regardaient les CV sur le coin du bureau.

Selon ce dernier, même si l’industrie de la quincaillerie est un domaine conservateur, les remises en question ont débutées pour savoir comment rejoindre la nouvelle clientèle qui magasine considérablement sur Internet. « Mon grand-père, s’il voyait cela, il nous dirait qu’il retourne dans sa tombe. Il n’aimait pas être cultivateur, il aimait plus que tout le bois et nous sommes loin des réseaux sociaux. Je ne me considère pas comme un entrepreneur, ce n’est pas un mot que j’aime particulièrement. Je suis un travailleur acharné. Personnellement, j’ai cinq enfants et je vais travailler dans l’optique qu’ils aient la chance de prolonger l’entreprise familiale ».

Si pour Raynald Martel, le modèle à suivre est André Bouchard, fondateur de BPDL, pour Pierre-Luc, l’admiration qu’il voue à son père est palpable.

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