Auteur

Jean-Luc Doumont

ALMA – Le Centre d’excellence sur les drones a comme entreprise, au sein de son organisation Flyterra, qui se spécialise entre autres dans l’accompagnement aux acteurs économiques forestiers par les drones, ce qui donne des données précises sur un secteur délimité.

Voici un exemple concret avec la technologie du drone, soit le calcul de volume de billot de bois. (Photo : Courtoisie Flyterra) Voici un exemple concret avec la technologie du drone, soit le calcul de volume de billot de bois. (Photo : Courtoisie Flyterra)

Avec des bureaux près de Central Park à New York, Flyterra est au Québec grâce au CED à Alma depuis quelques mois. L’entreprise travaille avec différentes compagnies pour la recherche et développement dans l’industrie des pâtes et papiers, mais aussi en calcul de volume grâce à un système que l’on nomme le Lidar (laser qui donne des élévations et des données au sol), un nouveau système qui semble conquérir l’univers des drones. Dans une section de 100 kilomètres, par exemple, l’appareil recueille des informations précises, sans oublier qu’avec un autre système nommé la photogrammétrie, une mosaïque du sol peut être construite de nouveau en 3D avec les axes, les zones inondées, etc. Le principal avantage du Lidar, par rapport aux autres méthodes proposées, c’est la facilité de prendre des mesures comme la hauteur des arbres ou encore le type de terrain disponible sous le couvert forestier.

« C’est une façon économique que nous apportons au milieu de la forêt. Nos services aéroportés à moindres coûts peuvent opérer à différentes températures par rapport à un avion, ce qui donne une facilité dans les données et dans les directives », a commenté Sebastien Long, responsable des ventes, lors de l’entrevue à Informe Affaires.

Six personnes à Alma

La compagnie sœur de Flyterra est Avyon qui domine le marché des manufacturiers des drones. C’est aussi le distributeur nord-américain pour les appareils de types « Microdrones » et « Delair-Tech ». En tout c’est une équipe de six personnes qui travaillent au CED à Alma. Pour ce qui est de l’avenir, Sebastien Long a annoncé l’arrivée de nouveaux appareils qui pourraient réaliser des analyses et transporter des capteurs encore de plus grandes précisions. « Actuellement, le drone est capable de reconnaitre un paquet de cigarettes au sol. À l’avenir, le domaine forestier devra utiliser plus régulièrement les drones pour éviter les risques d’accident aux employés des compagnies forestières », a-t-il ajouté.

Que pense Flyterra du CED ?

À la question posée par Informe Affaires durant l’entrevue, le directeur des ventes n’a pas caché son enthousiasme face à l’équipe de passionnés qui travaillent à Alma. « La mise en place du CED est une bonne idée, car elle permet d’avoir de bonnes opportunités d’affaires. C’est branché et dynamique. Nous pouvons voler en zones restreintes pour opérer nos appareils. J’aimerais que d’autres membres se joignent au CED parce qu’il est unique en soi. N’oubliez pas que le secteur du drone est toujours en plein essor », a conclu Sebastien Long.

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