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Jean-Luc Doumont

DOLBEAU-MISTASSINI - L'Alliance forêt boréale appuie le ministre Laurent Lessard afin de démentir les propos du groupe environnemental Greenpeace qui a envoyé un rapport à des centaines de grands acheteurs de bois et de papiers pour dénoncer la dévastation de la moitié de la forêt des montagnes Blanches au Québec.

Dans le communiqué de presse, l'Alliance souligne que "le Québec s’est doté du régime forestier le plus sévère au monde et protège déjà près de 90 % des forêts intactes, qui se trouvent d’ailleurs pratiquement toutes au nord de la limite nordique d’exploitation forestière. De plus, les démarches pour la protection du caribou forestier, dont les trois quarts de l’aire de répartition se trouvent aussi au nord de la limite nordique, sont en cours dans le secteur des montagnes blanches. L'Alliance rappelle à Greenpeace qu’il est plus sage de pratiquer une foresterie responsable que d’exposer une forêt mature et économiquement rentable aux risques que présentent les chablis, les insectes ou les grands feux, comme le vit l’Alberta présentement".

Jean-Pierre Boivin, président d’Alliance forêt boréale Québec–Ontario, a rappelé que des milliers d’emplois et des centaines de municipalités dépendent de l’industrie forestière. « Vouloir conserver les forêts intactes, ce n’est pas le meilleur geste à poser si on veut protéger notre environnement et certainement pas si on veut faire du développement durable. Le réchauffement de la planète est incontestable et cultiver la forêt pour construire en bois est le geste le plus noble à poser pour le contrer. On sait que la forêt dynamique en exploitation est la meilleure contribution du Québec et de l’Ontario pour lutter contre les changements climatiques ; le premier pas de cette contribution est de récolter un arbre, assurer sa régénération et utiliser son bois ».

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