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Karine Boivin Forcier

ALMA – Le projet d’incubateur d’entreprises de la Corporation d’innovation et de développement Alma – Lac-Saint-Jean-Est (CIDAL) devrait pouvoir être lancé officiellement au printemps. La corporation prévoit faire l’embauche d’un chargé de projet vers le mois de mars, si le financement est confirmé.

Le comité de travail (qui inclue aussi Forgescom, le Collège d’Alma, la Commission scolaire du Lac-Saint-Jean et Desjardins) chargé de développer le projet d’incubateur poursuit sa tâche. Il en est actuellement à élaborer la structure, la mécanique de fonctionnement, la formation offerte et les protocoles avec les institutions d’enseignement. « On aimerait mettre en place un modèle qui s’inspire de l’incubateur de Magog. […] On vise un espace de 2 500 pieds carrés avec des bureaux, des espaces communs, etc. […] L’aspect aire ouverte et le partage de ressources nous intéressent beaucoup », souligne le directeur général de la CIDAL, Marc Moffat.

L’incubateur devrait être situé au centre-ville d’Alma, bien que son emplacement exact ne soit pas encore confirmé. « C’est important pour nous que l’incubateur soit situé à proximité des services, des gens d’affaires et de la CIDAL, pour faciliter la gestion. […] On a reçu des propositions intéressantes. On a demandé au conseil d’administration l’autorisation de débuter des pourparlers avec les organismes qui ont fait ces propositions », indique M. Moffat. Le CA a donné son aval à cette demande lors d’une réunion tenue fin décembre.

Financement

Pour son fonctionnement, l’incubateur aura besoin d’un budget récurrent de 350 000 $ à 450 000 $, selon les estimations préliminaires de la CIDAL. Si les travaux en amont se poursuivent, la CIDAL attend donc la confirmation du financement pour pouvoir en faire le lancement officiel. Deux demandes de financement ont été déposées, l’une auprès du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) et l’autre auprès du gouvernement du Québec. Deux autres demandes, à Développement économique Canada (DEC) et à Ville d’Alma. En 2018, la CIDAL avait aussi reçu 340 000 $ sur deux ans de Desjardins.

Si le financement du FARR et du gouvernement provincial sont accordés, la CIDAL pourra entamer le processus de recrutement d’un chargé de projet, qui pourra aider au développement des protocoles et œuvrer à la mise en place de l’incubateur. Ce chargé de projet pourrait, par la suite, devenir le coordonnateur de l’incubateur. « On est très proactifs, on veut aller de l’avant le plus vite possible », affirme le directeur général de la corporation.

Approche multisectorielle

La CIDAL et ses partenaires ont choisi une approche multisectorielle pour l’incubateur. « On n’a pas ciblé de secteur particulier. On ne voulait pas s’arrêter à ça et se limiter dans les entreprises pour le démarrage », précise Marc Moffat.

Selon les prévisions, la structure pourra accueillir de cinq à six entreprises en démarrage, soit entre 15 et 20 personnes, pour une durée d’environ deux ans. « On offrira un bon accompagnement pendant ces deux ans. […] Ensuite, normalement les entreprises seront prêtes à s’installer dans un espace plus permanent pour eux », explique M. Moffat

Le directeur général souhaite que les entreprises accompagnées puissent, après leur « incubation » s’installer sur le territoire de la MRC Lac-Saint-Jean-Est, soit à Alma ou dans les autres municipalités. « On veut un incubateur pour faciliter la création d’entreprise et créer des emplois. On souhaite aussi qu’elles prennent racine ici », conclut-il.

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