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Jean-Luc Doumont

SAINT-HONORÉ - Il ny a pas que les cerfs-volants dans le ciel de Saint-Honoré, il y a aussi des drones quYvon Tremblay fait voler. Avec son entreprise Drone Saguenay Vidéo, cet entrepreneur a déjà eu plusieurs clients importants, dont Rio Tinto.

Grâce à son écran de contrôle, Yvon Tremblay pilote son drone à distance avec une aisance déconcertée. (Photo : Jean-Luc Doumont) Grâce à son écran de contrôle, Yvon Tremblay pilote son drone à distance avec une aisance déconcertée. (Photo : Jean-Luc Doumont)

Depuis 10 ans, Yvon Tremblay est un passionné d’aéromodélisme. Il a même présidé un club dans la région qui réunissait les amateurs de modèles réduits. Depuis cinq ans, il a découvert l’univers des drones et en 2013, il a créé son entreprise. «J’ai tout le temps assemblé des avions avec le système électronique. Lorsque j’ai découvert les drones, c’était pour un loisir. Ensuite, c’est devenu un métier. Au début, je fouillais dans Internet pour programmer des cartes électroniques et ce n’était pas toujours efficace. Un jour je me suis tourné vers les drones commerciaux», a-t-il expliqué à Informe Affaires.

Un drone de 20 000 $

Son appareil très sophistiqué, acheté en 2013, vaut aujourd’hui près de 20 000 $. L'homme d'affaires y a même ajouté un bras gyroscopique, pour son appareil photo, d’une valeur de 5 000 $. Son poids au décollage est de six kilos et il a une autonomie de 15 minutes grâce aux piles de lithium. Le drone peut atteindre une vitesse de 80 km/h. Il est relié à un système GPS et en cas de panne, l’appareil revient à son point de départ. Advenant la perte de signal satellite durant le vol, le drone demeure stationnaire à la dernière altitude enregistrée.

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Gagner la confiance

(Photo: Jean-Luc Doumont) (Photo: Jean-Luc Doumont)

Que ce soit pour Saint-Honoré dans l’vent, pour la municipalité ou encore pour Rio Tinto, Yvon Tremblay a su gagner la confiance de ses clients par son professionnalisme et ses connaissances de vol. «Avec mon drone, j’ai inspecté des réservoirs de l’usine Vaudreuil de Rio Tinto. Ils étaient remplis de produits chimiques. L’avantage est d’éviter qu’un humain soit en contact avec de produits dangereux et qu’en plus de réaliser une vidéo de l’intérieur de la cuve, on peut prendre des centaines de photos», explique-t-il.

Avec ses six hélices de 15 pouces, l’appareil devait voler dans un endroit restreint où aucune erreur n’était possible, sinon les risques d'endommager le drone étaient majeurs. Avec plus de 200 clichés en une heure, Yvon Tremblay a capté des images précieuses pour le géant de l’aluminium, tout en préservant la santé des travailleurs.

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