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Jonathan Thibeault

SAGUENAY – Avec la multiplication des objets connectés et la robotisation des équipements, les entreprises doivent posséder un plan de prévention en matière de piratage de son matériel informatique. Selon le consultant en cybersécurité chez Télénet Communication, Martin Renaud, il s’agit d’un sujet encore méconnu dans la région.

« Lorsque l’on parle de cybersécurité, c’est bien plus que d’installer un antivirus sur ses postes de travail. En fait, il s’agit de se protéger des menaces du cyberespace. […] Les pirates informatiques, en 2019, ce n’est plus le stéréotype du jeune en coton ouaté qui veut faire du mal, ce sont des gouvernements, des entreprises, des groupes criminels. Ces gens-là font de l’argent en accédant à des données précieuses d’entreprises », explique Martin Renaud. « D’où l’importance de détenir un plan de protection écrit pour être en mesure de faire face à ces intrusions. Je dis toujours qu’il n’existe pas de risque zéro, mais on peut définir une stratégie pour réduire les chances d’être une proie pour ces hackers », ajoute-t-il.

Ne pas croire aux solutions miracles

Limiter les droits d’accès selon les responsabilités de chaque employé et établir des règles sur l’utilisation conforme du matériel informatique sont deux des nombreuses actions qui peuvent être prises pour prévenir des failles dans des systèmes. « À la base, il faut que chaque employé soit sensibilisé à l’importance d’être prudent sur le Web et avec le matériel informatique. Nous ne sommes jamais assez prudents. Est-ce qu’une secrétaire doit obligatoirement avoir un compte administrateur du système? Pas tout le temps. Il faut donc adapter les droits d’accès en fonction des postes pour éviter d’être vulnérable », précise le consultant.

Télénet Communication a récemment créé son département en cybersécurité afin de protéger ses clients de potentielles attaques informatiques. « Nous voulons être proactifs dans cette approche. À ma connaissance, nous sommes la première firme à être spécialisées en cybersécurité dans la région. Mon approche est très orientée sur la prévention. Il ne faut pas être réactif lorsque ce problème nous arrive, car il est parfois trop tard pour faire quelque chose », conclut M. Renaud.

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