Auteur

Jean-Luc Doumont

MÉTABETCHOUAN–LAC-À-LA-CROIX - Avec une prévision d’un million de téléchargements du jeu d’ici la fin 2016, l’entreprise, qui possède ses bureaux à Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, s’intéresse aux marchés internationaux, notamment à celui des États-Unis.

Patrick Desmeules, président et directeur général d’EpiQ Games est aussi le directeur général du Séminaire de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix. Depuis 2010, il planchait sur le développement de trois jeux. Avec l’aide du CLD Lac-Saint-Jean-Est, il s’est dirigé vers les jeux mobiles (conçus pour iPad, Android ou les téléphones intelligents). Devant la tâche colossale liée à la création d'un jeu interactif et ludique, il s’est adjoint deux ressources (Dany Savard et Patricia Lefebvre) qui ont quitté Bloobuzz à Saguenay pour se lancer dans cette nouvelle aventure.

Après un lancement au Canada, les premières estimations de téléchargements semblent encourager l’entreprise. Ainsi, EpiQ Games franchira un autre cap dans son aventure virtuelle, soit celui de conquérir de nouveaux marchés, dont ceux des États-Unis et d’Europe. «Nous sommes dans une phase où notre jeu est en constante évolution. Pour se parfaire, il connaîtra plusieurs mises à jour pour se rapprocher d’une version finale dans son développement d’ici un an. Il y a plusieurs traductions en cours, dont une en Espagnole », a souligné Patrick Desmeules.

Plusieurs mois de création

Magic world of words a demandé 18 mois de création par l’équipe qui possède ses bureaux au Centre de développement technologique de l’UQAC. Avec un pré lancement prévu jusqu’à la fin novembre sur les réseaux sociaux, avant sa sortie mondiale, le concepteur du jeu trace déjà un portrait des acheteurs et du marché à conquérir. «Cela fait un mois que le jeu est disponible chez nous. Nos premiers chiffres démontrent que 95 % des joueurs n’achètent pas de vies supplémentaires pour avancer dans le jeu. Donc, notre marché c’est se baser sur le 5 % qui dépensent entre un et plus de dix dollars pour franchir de nouvelles étapes», a commenté Patrick Desmeules.

Relever des défis stimulants

Avec le succès mondial de Candy Crush, EpiQ Games espère se tailler une place de choix auprès des joueurs grâce à une présence accrue sur les réseaux sociaux pour faire connaître son jeu. « Notre planification stratégique avançait et on voyait le phénomène Candy Crush. Évidemment, cela nous a inspirés parce que nous nous allions dans cette direction des jeux mobiles. Aujourd’hui, nous pensons que les joueurs sont prêts à relever des défis plus stimulants que plutôt aligner une série de bonbons ensemble. Nous proposons de former des lettres et des mots, donc un jeu ludique et qui permettra aussi de perfectionner une autre langue», a mentionné Patrick Desmeules.

Même si aucun voyage n’est prévu actuellement pour lancer le jeu, l’équipe d’Epiq Games ne ferme pas la porte pour aller tâter le pouls des joueurs dans certaines villes à travers le monde. Soulignons qu’EpiQ Games est la première entreprise au Lac-Saint-Jean à réaliser des jeux mobiles.

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