Dominique Savard
Auteur

Dominique Savard

SAGUENAY – Le Saguenay-Lac-Saint-Jean propose plusieurs nouveaux attraits touristiques cet été, et ce, même s’il n’y a pas de nouvelles entreprises comme tel. « Ce sont les entreprises existantes qui ajoutent de nouveaux produits. Nous avons une diversité incroyable et, tout comme moi, les visiteurs s’amuseront à découvrir ou à redécouvrir la région », mentionne Lily Gilot, la nouvelle présidente de Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean accompagnée de sa directrice générale, Julie Dubord.

Parmi les nouveautés cette année, on retrouve le nouveau pavillon d’accueil au Parc de la Caverne Trou de la Fée à Desbiens. Il s’agit d’un observatoire situé dans le sous-sol aménagé à même le granit. Un spectacle multimédia 3D est aussi offert aux visiteurs pour leur présenter la création du site. Une partie du spectacle est projetée sur les parois rocheuses. Pour sa part, le Musée du Fjord fait sensation depuis le 3 juin avec son exposition des dinosaures, une nouveauté qui attire autant les gens de la région, petits et grands, que la clientèle familiale de l’extérieur.

Quant à l’Ermitage Saint-Antoine, il a ajouté à ses activités régulières le spectacle multimédia « Origine ». Ce spectacle jumelle les univers du virtuel, de la technologie, de l’environnement et du spirituel. Les valeurs de saint Antoine et de saint François d’Assise y sont également transmises.

Produits d’appels et agroalimentaire

« Le touriste recherche de plus en plus des expériences transformationnelles où il retire quelque chose. Le tourisme gourmand a un intérêt marqué et fait partie des tendances tant ici dans la région que partout au Québec. Le traçage ajoute à l’expérience du plat servi. Même si les mets traditionnels comme la tourtière et la tarte aux bleuets demeurent, on découvre de nouvelles saveurs comme la poutine aux bleuets par exemple. On peut penser aussi aux microbrasseries, la Distillerie du Fjord, au Domaine du Cageot, les chocolateries, l’expérience agroalimentaires, etc. Évidemment, nos produits d’appels comme le Zoo sauvage de Saint-Félicien, la Fabuleuse Histoire d’un Royaume, la Véloroute des Bleuets, les Navettes maritimes, les Parc nationaux sont toujours aussi populaires », souligne Julie Dubord, directrice générale de Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Mmes Dubord et Gilot ajoutent que le Saguenay-Lac-Saint-Jean est de plus en plus sur les lèvres de tout le monde. Elles rappellent un récent sondage de CAA où la région vient en troisième position dans les intentions de visites, après Montréal et Québec. « Clairement, il y a un « buzz » pour la région. C’est bien plaisant, mais maintenant, il faut convertir ces intentions avec des présences. C’est ce qui explique notre campagne de promotion avec Philippe Laprise dont les capsules vidéo sont très populaires sur les médias sociaux avec plus d’un million de vues. Dans ces capsules, nous avons 18 annonceurs qui sont mis en lumière depuis plusieurs semaines et c’est un gros plus! »

1 M$ pour la stratégie d’accueil

Pour mieux accueillir et informer les visiteurs, Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean a reçu l’an dernier un financement de 556 000 $ sur trois ans du FARR (Fonds d’appui au rayonnement des régions) pour mettre en œuvre une stratégie d’accueil pour l’ensemble de la région. Il s’agit d’un projet de 1 M$, le reste du financement étant assumé par le biais de la taxe sur l’hébergement.

« Cet été, nous avons lancé une invitation à former les employés de première ligne dans les entreprises pour qu’ils aient des notions de base en accueil, des informations sur le contenu de la destination, les composantes de base (les grandes routes), de comprendre la destination, et aussi d’avoir des notions sur le rôle à jouer dans la performance de la destination. C’est une formation interactive en ligne qu’on a développée pour l’ensemble des entreprises de la région, qu’elles soient touristiques ou non. Les employés des restaurants, des hôtels et des dépanneurs, par exemple, sont souvent appelés à répondre aux questions et à informer leurs clients. La formation est simple et disponible. Elle se donne au coût de 59 $ par employé. Ce n’est pas une nouveauté pour le client, mais elle va être perceptive dans l’expérience. En répondant de façon adéquate, ça permettra peut-être de garder le touriste dans la région plus longtemps », précise Julie Dubord.

En moyenne, le visiteur demeure trois jours dans la région et comme le disent bien les deux intervenantes, c’est impossible de tout consommer en si peu de temps. « L’objectif n’est pas nécessairement d’avoir plus de touristes, mais de les inciter à demeurer plus longtemps et à dépenser plus. Suivre cette formation peut nous aider à y arriver. »

Autre texte à lire: Lily Gilot était prédestinée au milieu touristique

Commentaires