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Jonathan Thibeault

SAGUENAY – Poussé par une forte demande de sa clientèle, Camions Avantage, anciennement connue sous le nom de Garage Marcel Simard, a ouvert une deuxième succursale sur le boulevard Saint-Paul en décembre dernier. Neuf emplois ont été créés et 300 000 $ ont été investis pour mener à terme le projet du multiconcessionnaire.

En entrevue pour Informe Affaires, le directeur général et financier du multiconcessionnaire chicoutimien, Martin Lavertu, a précisé que cette croissance était nécessaire afin de donner le « petit plus qui les distingue » à sa clientèle, majoritairement composée de transporteurs. « On a vraiment une grosse liste de clients et une forte demande en entretien. Pour préserver notre qualité de service, il fallait agrandir », fait savoir M. Lavertu.

Embauches

Dans les dernières semaines, l’équipe est passée 36 à 45 employés afin de répondre à la demande. « L’an dernier, nous avions eu une période très intense et nous avions dû prolonger les quarts de travail. Nous avions remarqué que nous ne pouvions pas poursuivre de cette manière et nous avons étudié la possibilité d’agrandir et d’embaucher plus de personnel. Considérant les délais que ça aurait pris pour rénover notre actuelle place d’affaires, nous avons décidé d’ouvrir un deuxième garage, ce qui ajoute plus de disponibilités pour la réparation et l’entretien des camions », raconte-t-il.

Salle d’exposition pour les pièces

Grâce à cette expansion, Camions Avantage aura très bientôt une salle de montre dédiée aux pièces destinées aux poids lourds. « Notre objectif est que les gens soient bien servis chez nous. En vendant des camions depuis 2010, nous avons pu ajuster certains éléments à notre deuxième commerce pour que nous puissions offrir des services de grande qualité. Dans les prochaines semaines, nous ouvrirons une salle de [démonstration] pour nos pièces », déclare le DG.

Croissance par acquisition

Selon les dires de Martin Lavertu, il n’est pas exclu que l’entreprise supporte sa croissance future par des acquisitions. « Nous voulons aller chercher des clients ailleurs, comme au Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord. Pour nous permettre cette hausse, nous devrons y aller par l’achat d’autres [organisations] », conclut-il.

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