Édition décembre 2017

4 • DÉCEMBRE 2017 • INFORME AFFAIRES, Le MENSUEL économique d’ici ALMA – Depuis son arrivée au sein de l’entreprise familiale en 2011, Jessika Roussy a travaillé de front sur plusieurs projets d’en- vergure qui lui ont été confiés par ses parents, fondateurs de Mode Choc. Celle qui vient de recevoir le titre de personnalité féminine de l’année, au Gala des lauréats de la Chambre de commerce et d’Indus- trie Lac-Saint-Jean Est, compte poursuivre les opérations de la même manière que ses parents… Tout en ajoutant sa signature per- sonnelle! Après quelques années passées à l’extérieur pour ses études univer- sitaires, Jessika Roussy effectuait un retour dans la région en 2011 et elle était à la recherche d’un em- ploi dans son domaine (la mise en scène). Après avoir occupé quelques postes, son père, Raymond Roussy, lui offre de joindre le giron familial, ce qui pouvait lui assurer une stabi- lité professionnelle. « Plus jeune, je me souviens que l’idée de prendre la relève de la compagnie n’était pas dans mes choix, mais en en- trant dans l’équipe de direction, il faut avouer que j’ai pris goût aux responsabilités qu’on me confiait », précise Mme Roussy. « J’ai hérité de plusieurs projets d’envergure dès le début. Je n’ai qu’à penser à l’ouver- ture de la succursale de Moncton, au Nouveau-Brunswick et à la transition numérique de l’organisation. J’ai pu démontrer mes capacités assez ra- pidement », raconte celle qui a géré les dossiers des achats et du marke- ting avant de s’asseoir sur le siège de la direction. S’adapter au marché Aujourd’hui à la tête d’une équipe de 450 employés, la femme d’affaires de 29 ans compte marcher dans les pas de ses pa- rents. « Lorsqu’ils ont ouvert le premier magasin Aubaines Choc en 1983, per- sonne ne croyait que ça allait fonctionner. Je crois qu’ils ont été des précurseurs dans le domaine. Ils ont su s’adapter à leur marché et ils l’ont démontré plus d’une fois, notamment dans le tournant des années 2000 où ils ont fait le choix de restructurer l’entreprise et de changer de nom », se remémore-t-elle. Combiner le Web et magasin traditionnel Maintenant qu’elle est l’une des ac- tionnaires de contrôle, Jessika Roussy s’inspirera de ces exemples concrets pour parvenir à tirer son épingle du jeu, dans un milieu de plus en plus en compétition avec les géants du Web. « En investissant du temps et de l’argent dans une boutique en ligne, ça peut rapporter beaucoup à long terme. En 2017, il y a encore une bonne pro- portion de consommateurs qui pré- fèrent toucher et essayer les vêtements avant d’acheter. La pertinence des magasins pignon sur rue est indénia- ble », affirme-t-elle, en rajoutant qu’un département e-commerce, basé à Alma, traite l’ensemble des com- mandes passées sur le site Internet. Pour les mois à venir, Mode Choc procédera à l’ouverture d’une nou- velle succursale à Sainte-Thérèse- de-Blainville, au nord de la métropole. Cette opportunité d’affaires permettra la création de 50 nouveaux emplois à temps plein et partiel, ce qui portera le nombre de salariés à 500 pour l’en- semble du groupe. Pour inf. : modechoc.ca Portrait d’entrepreneure Jessika Roussy, directrice générale de Mode Choc Conjuguer continuité et virages numériques 701D12-17 Jessika Roussy est la directrice générale de Mode Choc, qui compte 10 boutiques, en plus d’un commerce en ligne. (Photo: Jonathan Thibeault) par Jonathan Thibeault journaliste

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