Édition février_2018

INFORME AFFAIRES, Le MENSUEL économique d’ici • FÉVRIER 2018 •  5 SAGUENAY – Face à un hiver d’une rigueur exceptionnelle combiné avec des précipitations records, l’entreprise de déneige- ment régionale « La Pelle à neige » offre un service essentiel auprès des entreprises du Saguenay–Lac- Saint-Jean grâce à l’utilisation d’équipements spécialisés telles que souffleuses performantes et machine à dégivrer. En affaires depuis deux ans, l’entreprise effectue le déneigement de toitures commerciales, industrielles et institution- nelles. Elle se démarque grâce à l’utilisa- tion de puissantes souffleuses à neige, la plupart sur chenilles, qu’elle monte sur les toits à l’aide d’un camion nacelle POSI + et de nacelles autotractées. Ces équipements réduisent le temps néces- saire au déneigement. « On est bien équipés, on a de bonnes machines, c’est facile pour nous », indique Charles Marchand, proprié- taire de l’entreprise de déneigement. L’homme d’affaires explique par ail- leurs que La Pelle à neige est une division de la compagnie Arbre&Cie, une entreprise spécialisée dans l’abat- tage, l’élagage et le dessouchage. L’entreprise a développé l’aspect dé- neigement de toiture afin de mettre à profit ses employés et son matériel toute l’année. Charles Marchand a procédé récem- ment à l’acquisition d’une machine à dégivrer, qu’il utilise pour faire fondre les barrières de glace qui se forment sur les toits près des gouttières ou pour résoudre des problématiques de gla- çons. « La machine crée de la vapeur chaude qu’on pulvérise sur la glace. Ça la fait fondre et ça ne brise pas le toit. C’est écologique et rapide », affirme le propriétaire. Un service essentiel Selon Charles Marchand, les pro- priétaires de bâtiments commerciaux comme les particuliers doivent se pré- occuper du déneigement de leurs toits, surtout s’ils sont plats, au risque de se retrouver avec des problématiques majeures. Il leur recommande de vé- rifier leur toit aux deux semaines et après chaque tempête. Il rappelle que la région connaît un hiver exceptionnel en termes de précipitations de neige. « Présentement, ça commence à être dangereux [si on ne déneige pas] », estime-t-il, rappelant que des bâti- ments se sont effondrés dans la région l’an dernier. M. Marchand explique que les hivers qu’on connait aujourd’hui produisent des conditions de gels et de dégels successifs, une situation particulière- ment risquée si on laisse la neige s’ac- cumuler sur les toitures. « Ce n’est plus seulement de la neige qu’on retrouve en haut. C’est de la neige, de l’eau, de la glace, parce qu’il y a beaucoup de redoux. C’est un cycle qui forme de la glace tout le temps », mentionne-t-il. Alors que la neige neuve pèse environ 100 livres au mètre cube, la neige hu- mide et mouillée pèse 500 livres et la glace, 900 livres. Un poids élevé à sou- tenir pour les bâtiments, quand on sait que des quantités importantes de neige peuvent s’accumuler sur les toits. « J’ai déjà vu des six pieds, huit pieds, neuf pieds de neige. […] Quand on regarde d’en bas, on ne s’imagine jamais qu’il y en a autant », souligne M. Marchand. Inf.: lapelleaneige.com Croissance Déneigement de toitures d’entreprises La Pelle à neige connaît une saison hors norme La Pelle à neige utilise ses nacelles pour monter ses puissantes souffleuses sur les toits. (Photo: Delcom Image) 714D02-18 par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com

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