Cette technologie vient s’intégrer à la suite Postscriptum, un outil de gestion de rapports et de dossiers dans le domaine médical, en usage dans une quarantaine d’hôpitaux de la province.
Le partenariat avec le Cégep de Jonquière devait permettre d’aller chercher des voix diversifiées pour améliorer le programme de reconnaissance vocale. « Un même mot peut se prononcer différemment d’une personne à l’autre. Ça nous prenait plusieurs accents pour rendre le système plus performant. […] Les étudiants participants lisaient les mêmes textes, écrits par les auteurs de la région », explique Emilie Fillion, relationniste pour IMAGEM.
Selon elle, l’apport de ces lecteurs aux accents diversifiés a permis d’optimiser la reconnaissance vocale, avec un modèle linguistique qui tient compte des particularités du français canadien et des performances « exceptionnelles » dès le premier essai. « Notre but, c’est d’être les meilleurs. Nous avons maintenant un taux de réussite de 98 % dans les rapports rédigés dans les hôpitaux. Ça nous permet d’aller ailleurs, de révolutionner ce monde-là », fait valoir Mme Fillion.
Vers l’international
Ces améliorations permettent à IMAGEM de poursuivre le développement de ses marchés au Québec et à l’international. L’entreprise souhaite doubler le nombre d’hôpitaux utilisant ses services et développer le marché européen francophone d’ici trois ans. Les efforts de commercialisation débuteront toutefois dès cette année.
« Nous visons l’Europe comme marché de départ. Nous avons été chercher beaucoup d’accents français grâce à notre partenariat avec le Cégep », note Émilie Fillion.
Même si le logiciel est actuellement destiné au milieu de la santé, IMAGEM n’écarte pas non plus la possibilité d’aller vers d’autres marchés. La firme continuera également à améliorer son système au fil du temps.