TORONTO, le 18 mars 2019 /CNW/ - Les dirigeants des entreprises canadiennes sont favorables aux réductions du taux de l'impôt des particuliers dans le budget fédéral, mais souhaitent aussi obtenir des réductions du taux de l'impôt des sociétés pour améliorer notre compétitivité sur la scène mondiale, affirme KPMG au Canada.« Nos clients et les dirigeants des entreprises nous ont fait part de leurs préoccupations concernant le ralentissement de la croissance du Canada en fonction du PIB et le fait que les taux d'imposition actuels nuisent à notre compétitivité mondiale », déclare Greg Wiebe, associé directeur canadien, Fiscalité, chez KPMG.
« Les répercussions négatives de la réforme fiscale majeure des États-Unis sont au centre des préoccupations d'un grand nombre d'acteurs du monde des affaires qui souhaiteraient que la compétitivité fiscale du Canada soit restaurée. En moyenne, le taux combiné fédéral et provincial de l'impôt des sociétés au Canada est maintenant pratiquement équivalent au taux d'imposition moyen des sociétés des États-Unis.»
« Même s'il s'agit d'une année électorale, nous espérons que ce budget contiendra des mesures importantes pour répondre aux défis concurrentiels qui se posent aux sociétés canadiennes et pour renforcer notre capacité d'attirer les investissements étrangers », ajoute M. Wiebe.
« Nous suivrons la situation de près pour voir comment le gouvernement arrivera à livrer un plan économique qui assurera un équilibre entre les intérêts des entreprises et ceux des particuliers au Canada. »
Récent sondage
Selon un récent sondage en ligne mené par KPMG auprès de clients et de parties prenantes, 70 % croient que l'économie s'affaiblit (30 % sont préoccupés et 40 % sont peu optimistes) à court terme. La réforme fiscale des États-Unis a eu des répercussions néfastes sur la compétitivité fiscale du Canada selon 87 % des répondants, et près de la totalité des répondants (98 %) se disent préoccupés, à divers degrés, par l'incidence des différends commerciaux actuels sur l'économie canadienne, particulièrement les exportateurs canadiens. Les principales mesures budgétaires ayant été identifiées comme susceptibles de stimuler la croissance des affaires sont la réduction des taux d'imposition des particuliers (37 %) et la réduction des taux d'imposition des sociétés (26 %). De plus, 29 % des répondants croient que la fiscalité et les exigences réglementaires constituent le principal défi pour l'économie, alors que les consommateurs canadiens jugent que le problème le plus important correspond au niveau d'endettement des ménages (40 %).
En 2018, le gouvernement des États-Unis a réduit le taux fédéral de l'impôt sur le revenu des sociétés, qui est passé de 35 à 21 %. Le taux d'imposition de référence des sociétés aux États-Unis (taux d'imposition combinés fédéral et États) est d'environ 27 %. À l'heure actuelle, le taux d'imposition de référence des sociétés au Canada est de 26,5 %, en fonction des taux du fédéral et de l'Ontario. Les taux d'imposition de certains États ou provinces seront plus ou moins élevés que les taux de référence. Les taux d'imposition des particuliers les plus élevés du Canada sont maintenant supérieurs à 50 % dans la plupart des provinces, et ils excèdent considérablement les taux des États-Unis.
KPMG diffusera sa webémission (en anglais) sur le budget fédéral de 2019 le 19 mars 2019, à 17 h, HAE, tout de suite après le dépôt du budget. Les points saillants du budget seront communiqués vers la fin de l'après-midi, le jour du dépôt du budget, à l'adresse kpmg.ca.
À propos de KPMG au Canada
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SOURCE : KPMG LLP