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Communiqué de Presse

MONTRÉAL- Groupe TVA annonce qu'elle a enregistré une perte nette attribuable aux actionnaires de 9,7 millions de dollars soit une perte de 0,22 $ par action au cours du second trimestre de l'exercice 2018 comparativement à une perte nette attribuable aux actionnaires de 1,9 million ou une perte de 0,04 $ par action pour le trimestre correspondant de l'exercice 2017.

Faits saillants liés à l'exploitation du second trimestre :

  • BAIIA ajusté négatif1 consolidé de 3 902 000 $, soit une variation défavorable de 14 974 000 $ comparativement au trimestre correspondant de 2017;
  • BAIIA ajusté négatif1 du secteur télédiffusion et production de 8 345 000 $, soit une variation défavorable de 13 421 000 $ principalement attribuable à la hausse de 60 % du BAIIA ajusté négatif1 de la chaîne « TVA Sports » ainsi qu'à la diminution de 19 % du BAIIA ajusté1 du Réseau TVA;
  • BAIIA ajusté1 du secteur magazines de 2 459 000 $, soit une variation défavorable de 1 506 000 $ principalement attribuable à la baisse des produits d'exploitation qui a été compensée en partie seulement par les économies découlant des plans de rationalisation des effectifs et des dépenses mis en place au cours des derniers trimestres;
  • BAIIA ajusté1 du secteur des services cinématographiques et audiovisuels (« MELS ») de 1 984 000 $, soit un écart défavorable de 47 000 $ essentiellement attribuable à des volumes d'activités moindres aux services d'effets visuels, de doublage et sous-titrage ainsi qu'aux services de distribution.

« Les résultats financiers du second trimestre de 2018 ont été décevants surtout dans le secteur télédiffusion et production. Malgré d'excellents résultats d'écoute des séries éliminatoires de la LNH sur la chaîne « TVA Sports », l'absence des Canadiens de Montréal à la première ronde de ce rendez-vous printanier a généré une baisse des revenus publicitaires qui y sont associés. Le Réseau TVA a également connu un recul de sa performance financière avec des revenus publicitaires à la baisse de 9 % au second trimestre de 2018. Nous avons mis en place certaines initiatives de réduction des dépenses d'exploitation pour lesquelles les effets positifs ne se sont pas pleinement matérialisés au cours du second trimestre.

Les parts de marché du Réseau TVA sont demeurées stables à 23,8 parts2 tandis que l'ensemble de nos chaînes spécialisées ont connu une croissance de 0,5 part notamment la chaîne « LCN » qui a réalisé un important gain de 1,2 part, atteignant 5,7 parts2 », a affirmé la présidente de Groupe TVA, France Lauzière.

« La vente et la réduction du nombre de parutions de certains titres, jumelées à la baisse des revenus publicitaires de cette industrie ont généré une réduction de 15 % des produits d'exploitation du secteur magazines. Malgré cette baisse, nous avons maintenu notre taux de marge bénéficiaire à plus de 12 % avec la mise en place de différentes initiatives de réduction de coûts et d'efficacité opérationnelle. La popularité de nos marques est indéniable puisque TVA est toujours l'éditeur de magazines francophones numéro 1 au Québec. Nos titres anglophones sont lus par 6,2 millions de lecteurs tandis que nos titres francophones en rejoignent 2,9 millions », a poursuivi la présidente de Groupe TVA.

« Finalement, les résultats financiers du secteur des services cinématographiques et audiovisuels de MELS se sont maintenus par rapport au trimestre correspondant de l'exercice 2017. Malgré la stabilité financière de ce secteur au courant du dernier trimestre, MELS demeure un secteur de croissance pour la Société pour les prochaines années. La location de nos installations cinématographiques pour les prochains mois est optimale et nos services de postproduction sont de plus en plus retenus et appréciés par les producteurs locaux et internationaux », a conclu la présidente.

Définition

BAIIA ajusté (auparavant bénéfice ou perte d'exploitation ajusté(e))

Dans son analyse des résultats d'exploitation, la Société définit le BAIIA ajusté comme le bénéfice net (la perte nette) avant l'amortissement des immobilisations et des actifs incorporels, les charges financières, les frais de rationalisation des activités d'exploitation et autres, les impôts sur le bénéfice et la part du bénéfice dans les entreprises associées. Le BAIIA ajusté, tel que défini ci-dessus, n'est pas une mesure des résultats définie conformément aux Normes internationales d'information financière (« IFRS »). Ce n'est pas non plus une mesure destinée à remplacer d'autres outils d'évaluation du rendement financier ou l'état des flux de trésorerie comme indicateur de liquidité. Cette mesure ne devrait pas être considérée isolément ou comme substitut aux autres mesures de rendement calculées selon les IFRS. La direction et le conseil d'administration de la Société utilisent cette mesure pour évaluer tant les résultats consolidés de la Société que les résultats des secteurs d'activités qui en font partie. Cette mesure élimine le niveau substantiel de dépréciation et d'amortissement des actifs corporels et incorporels et n'est pas affectée par la structure du capital ou par les activités d'investissement de la Société et de ses différents secteurs d'activités. En outre, le BAIIA ajusté est utile, car il constitue un élément important des régimes de rémunération incitative annuels de la Société. Signalons que la définition du BAIIA ajusté adoptée par la Société peut différer de celle d'autres entreprises.

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