QUÉBEC, le 15 août 2019 /CNW Telbec/ - La région métropolitaine de recensement (RMR) de Saguenay enregistrerait la plus forte croissance des investissements en immobilisation corporelle non résidentielle avec 14,9 %. Les dépenses se concentreraient principalement dans la construction et le matériel et l'outillage des industries privées productrices de biens, selon ce qui ressort, entre autres, du bulletin Investissements privés et publics, Québec et ses régions diffusé aujourd'hui par l'Institut de la statistique du Québec.
Selon les perspectives pour 2019, l'ensemble des dépenses en immobilisation corporelle non résidentielle devrait atteindre 41,4 G$ au Québec, ce qui représente une hausse de 5,7 % par rapport à la donnée provisoire de 2018 (39,2 G$)1. L'analyse régionale des résultats montre que dans 10 régions administratives du Québec, la croissance des dépenses en immobilisation prévues pour 2019 surpasse celle de l'ensemble du Québec.
Le Nord-du-Québec observerait la plus forte croissance
L'accroissement le plus important est attendu dans la région du Nord-du-Québec (+ 31,1 %). Il s'agirait de la première hausse d'importance que connaîtrait la région depuis celle observée en 2012. Cette croissance découlerait principalement des dépenses de construction du secteur de l'extraction minière, de l'exploitation en carrière et de l'extraction de pétrole et de gaz et du sous-secteur de l'administration publique provinciale et territoriale.
Hausse des investissements étrangers
Au Québec, les entreprises contrôlées majoritairement par des intérêts étrangers prévoient des dépenses en immobilisation corporelle non résidentielle privée de près de 4,7 G$ en 2019 (+ 20,3 %). Les dépenses prévues des entreprises privées sous contrôle canadien (incluant celles du Québec) sont en hausse, avec 15,9 G$ en 2019 (+ 8,0 %).
La région administrative de l'Abitibi-Témiscamingue observerait une forte croissance des dépenses en immobilisation sous contrôle étranger. Elles passeraient de 168,9 M$ en 2018 à 292,1 M$ en 2019 (+ 72,9 %).
La construction résidentielle en hausse
En 2018, les dépenses en immobilisation résidentielle augmentent de 6,8 % au Québec, totalisant 24,4 G$. La région administrative du Centre-du-Québec (+ 34,2 %) enregistre la plus forte croissance. Cette hausse est attribuable en grande partie à la rénovation unifamiliale et multifamiliale.
Note : Les estimations provinciales des dépenses en immobilisation proviennent de l'Enquête annuelle sur les dépenses en immobilisations et réparations (EDIR) de Statistique Canada et de l'Enquête sur les projets d'investissement au Québec de l'Institut de la Statistique du Québec, publiées le 28 février 2019. Les données par régions administratives et par régions métropolitaines de recensement sont estimées par l'Institut de la statistique du Québec. Définition Dépenses en immobilisation ou investissements Dépenses faites pour l'acquisition d'actifs durables neufs qui procurent un avantage économique à son propriétaire. Elles sont divisées entre les immobilisations corporelles (bâtiment, travaux de génie, matériel et outillage), incorporelles (logiciel, recherche et développement, prospection pétrolière, gazière et minérale, etc.) et financières (actions, obligations, prêts, créances, etc.). Elles excluent l'achat de terrains, de constructions déjà existantes, de matériel ou d'outillage d'occasion (à moins qu'ils n'aient été importés). |
Les données relatives aux dépenses en immobilisation et en réparation (par industrie, selon la propriété privée ou publique et le pays ou la province de contrôle) ainsi que celles relatives aux dépenses en construction résidentielle et aux dépenses liées à certains produits de propriété intellectuelle, pour la période allant de 2006 à 2018, sont disponibles à l'adresse suivante : http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/economie/investissements/index.html
Source : Institut de la statistique du Québec