MONTRÉAL, le 5 mai 2020 /CNW Telbec/ - C'est en saluant la décision de rouvrir l'économie et de relancer ainsi les chantiers routiers et d'infrastructures que Bitume Québec a fait savoir aujourd'hui que toutes les mesures de prévention et règles nouvelles édictées en matière de santé et sécurité des travailleurs avaient été mises en place, et que tous les acteurs de l'industrie du bitume, du pavage et de l'entretien des routes étaient fébriles à l'idée de se remettre à l'œuvre, le 11 mai prochain, au bénéfice tant des instances gouvernementales et municipales que de l'ensemble des usagers du réseau routier québécois.

Pour ce faire, les producteurs de bitumes et les entrepreneurs exploitant des usines d'asphalte et/ou des carrières, pour le concassage d'agrégats, ont été récemment autorisés à maintenir des activités minimales prioritaires afin de faciliter la remise en marche active des opérations le moment venu. De ce fait, toutes les nouvelles règles et mesure de prévention en matière de santé et sécurité édictées par le gouvernement du Québec et consacrées par le Guide CoVID-19 de la CNESST ont eu le temps d'être implantées et éprouvées, en prévision de la reprise du 11 mai qui vient.

Le président de Bitume Québec a dit espérer, par ailleurs, que les 5,4 milliards de dollars (5,4 G$) d'investissement prévus dans le budget de ministre des Finances du 11 mars dernier, et consacrés aux réseaux routier, ferroviaire et aéroportuaire du Québec sauront contribuer efficacement à la relance de notre économie dont la santé et la force dépendent en grande partie de l'industrie de la construction et des investissements gouvernementaux en matière de routes et d'infrastructures.

« Nous sommes quelque peu perplexes, par ailleurs, face à l'état actuel du réseau routier qui n'a été livré qu'à des mesures d'entretien d'urgence depuis le début de la pandémie en mars dernier » a dit Martin Pelletier en s'interrogeant à savoir si les périodes hivernales de gel et de dégel printanier n'ont pas trop, de ce fait, laissé de cicatrices et de stigmates sur nos routes qui ont été, dans bien des cas, sursollicitées par le transport lourd si essentiel pourtant à la chaîne d'approvisionnement en alimentation et en biens essentiels de toute nature.

La capacité de production des usines de d'asphalte et celle des fournisseurs de bitume peuvent donc répondre aux besoins du moment, sans difficulté, a poursuivi Martin Pelletier, en soutenant n'y voir aucun problème même si le rythme des travaux de voirie devait s'accélérer et que la demande pouvait augmenter significativement en peu de temps puisque les entreprises seront en mesure, de toute évidence, de desservir adéquatement leur région respective; la plupart ne fonctionnant pas au maximum de leur capacité respective en temps normal.

Pour ce qui est des prix des bitumes, ces prix de la tonne de bitume variaient, en avril 2019, selon les divers grades reconnus, de 870 $ et 1060 $. En prévision de la saison qui s'amorce, ces prix déterminés pour le Québec en vertu de la règle du plus bas soumissionnaire à l'appel d'offres du MTQ, réserveront sûrement un effet à la baisse qui situerait la charte de prix aux alentours de 760 $ et 942 $ la tonne, toujours selon les divers grades de produit requis.

Le président de Bitume Québec a conclu en précisant que tous les membres de l'association mettront un soin jaloux à promouvoir et assurer la santé et la sécurité de toutes et tous dès l'ouverture des chantiers.