TORONTO, le 26 sept. 2017 /CNW/ - Une importante majorité des employeurs canadiens s'entendent pour dire qu'un effectif diversifié et un milieu de travail inclusif présentent des avantages. Toutefois, seulement 10 % d'entre eux estiment qu'ils tirent parti de ces avantages, selon un rapport de la Banque Royale du Canada et de l'Institut pour la citoyenneté canadienne publié aujourd'hui.
L'article « Diversity and Inclusion: We're not doing enough » contenu dans le rapport présente les conclusions tirées d'un sondage exhaustif mené auprès de 64 grandes entreprises qui emploient collectivement 1,2 million de Canadiens, de même que d'entrevues de suivi et de tables rondes. Formulées aux fins de la conférence Six Degrés Espace Citoyen, ces conclusions donnent un bilan mitigé des progrès réalisés au chapitre de la diversité et de l'inclusion dans les milieux de travail canadiens.
« L'objectif n'était pas de présenter une perspective optimiste ou de nous féliciter pour nos efforts fructueux de promotion de la diversité, a déclaré John Stackhouse, premier vice-président à RBC. La majorité des entreprises sondées s'estiment efficaces dans la mise en place d'un milieu de travail favorable à la diversité, mais elles peinent souvent à passer à l'étape suivante, soit l'inclusion. »
Les résultats du sondage indiquent le besoin d'aborder autrement la façon de favoriser la diversité et l'inclusion. En particulier, les entreprises doivent trouver des moyens d'évaluer les retombées commerciales de l'inclusion -- environ la moitié seulement tentent d'évaluer l'impact de leurs initiatives en matière de diversité -- et de s'assurer que la promotion de la diversité et de l'inclusion se fait à tous les niveaux de l'organisation. Le rapport révèle également les importantes lacunes qui persistent chez les employeurs canadiens en matière de diversité et d'inclusion des Autochtones et des personnes handicapées.
Le sondage accompagne l'article « All of us: What we mean when we talk about inclusion » de Sarmishta Subramanian, rédactrice en chef du magazine Literary Review of Canada. Ensemble, le rapport et l'article offrent un portrait détaillé et exhaustif de ce qu'est l'inclusion, notamment de ce qu'elle signifie, ainsi que des mesures prises par les employeurs canadiens pour l'intégrer au milieu de travail.
« Le débat nécessaire sur l'inclusion doit s'amorcer par la reconnaissance de nos lacunes, et aussi de nos réussites, a déclaré Charlie Foran, chef de la direction, Institut pour la citoyenneté canadienne. Les sociétés inclusives et accueillantes disposent d'un avantage concurrentiel. Les nouveaux arrivants qui se sentent inclus sont plus enclins à prendre des risques, à penser différemment et à innover. »
Voici quelques points saillants du sondage :
- Les employeurs sont à l'écoute : 82 % ont établi des réseaux internes, comme des groupes d'affinité, pour favoriser la diversité de leur effectif, et 75 % ont mis en place des mesures de perfectionnement d'employés à potentiel élevé provenant d'horizons divers.
- Tous les répondants se disent « tout à fait d'accord » (87 %) ou « d'accord » (13 %) avec l'affirmation que les équipes inclusives prennent de meilleures décisions que celles qui ne le sont pas.
- La majorité se dit « tout à fait en désaccord » (34 %) ou « en désaccord » (34 %) avec l'affirmation que la diversité et l'inclusion peuvent comporter des désavantages.
- 82 % des répondants se disent « tout à fait d'accord » avec l'affirmation que l'inclusion est essentielle pour que la diversité se traduise en résultats comme l'innovation.
- La quasi-totalité des répondants est d'avis que les entreprises doivent faire plus pour promouvoir la diversité de l'effectif (« tout à fait d'accord » à 46 %, et « d'accord » à 48 %).
- Seulement 55 % des employeurs cherchent à évaluer les retombées de leurs mesures en matière de diversité.
- Dans une large mesure, les entreprises ont déclaré que leurs lacunes au chapitre de la diversité et de l'inclusion touchent surtout les Autochtones et les personnes handicapées.
Il est possible de consulter le rapport à RBC.com/6Degrees.
Méthodologie du sondage
La Banque Royale du Canada et l'Institut pour la citoyenneté canadienne (ICC) ont réalisé le sondage de juillet à septembre 2017 et 132 entreprises ont été invitées à y participer. L'échantillon final comprend 64 entreprises qui, collectivement, emploient plus de 1,2 million de Canadiens. La plus petite a un effectif de 500 personnes et la plus grande compte près de 160 000 employés à temps plein. En outre, RBC et l'ICC ont mené dix entrevues approfondies visant à obtenir des précisions sur des secteurs et des entreprises en particulier.
L'Institut pour la citoyenneté canadienne
Mené par un réseau national passionné et engagé, l'Institut pour la citoyenneté canadienne (ICC) offre des programmes et des projets spéciaux pour inspirer l'inclusion, favoriser les rencontres et encourager une participation active des citoyens. L'ICC est un organisme de bienfaisance national cofondé en 2006 par Adrienne Clarkson et John Ralston Saul. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site icc-icc.ca.
RBC
La Banque Royale du Canada est, selon la capitalisation boursière, la plus importante banque du Canada et l'une des plus grandes banques du monde. Elle est l'une des principales sociétés de services financiers diversifiés en Amérique du Nord et offre, à l'échelle mondiale, des services bancaires aux particuliers et aux entreprises, des services de gestion de patrimoine, des services d'assurance, des services aux investisseurs ainsi que des services liés aux marchés des capitaux. Elle compte quelque 81 000 employés à temps plein et à temps partiel au service de plus de 16 millions de particuliers, d'entreprises, de clients du secteur public et de clients institutionnels au Canada, aux États-Unis et dans 35 autres pays. Pour de plus amples renseignements, allez à rbc.com.