TORONTO, le 12 févr. 2018 /CNW/ - Un taux record de 88 % des chefs de direction canadiens se disent optimistes quant aux perspectives de croissance du chiffre d'affaires de leur entreprise, et 72 % d'entre eux estiment que la croissance économique mondiale s'améliorera au cours des 12 prochains mois, selon les résultats canadiens de la 21e enquête mondiale auprès des chefs de direction de PwC. Malgré l'incertitude qui plane sur l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), les États-Unis sont toujours considérés comme le premier choix au chapitre de la croissance par 88 % des chefs de direction canadiens, suivis de la Chine (53 %), du Royaume-Uni (30 %) et de l'Allemagne (19 %).
« La stabilité de l'économie combinée à des débouchés commerciaux avec les États-Unis, l'Europe et l'Asie créent des perspectives commerciales favorables, surtout à la lumière de l'Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l'Union européenne et de l'Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) nouvellement négociés », indique Bill McFarland, chef de la direction et chef de l'inclusion, PwC Canada. « L'optimisme et le dynamisme règnent dans le milieu des affaires canadien, et des possibilités stimulantes s'annoncent. Bien des chefs de direction canadiens envisagent de créer des partenariats et des alliances au Canada et à l'étranger pour favoriser la croissance de leur entreprise. »
Les principales menaces à la croissance comprennent l'incertitude géopolitique (88 %), le protectionnisme (84 %) et les cybermenaces (81 %).
Technologies et talents
Le monde change rapidement et 67 % des chefs de direction canadiens (par rapport à 64 % dans le monde) estiment que les technologies de base, telles que l'intelligence artificielle, la robotique et la blockchain, déstabiliseront leur modèle d'affaires. En revanche, moins d'un chef de direction canadien sur trois (par rapport à 47 % dans le monde) affirme qu'il comprend la façon dont ces technologies peuvent améliorer l'expérience client et créer un avantage concurrentiel.
« Tous admettent que la transformation numérique est un enjeu d'affaires de taille, mais peu se sentent outillés pour y faire face. Pour les chefs de direction, il devient essentiel de bâtir un plan d'action concret leur permettant de demeurer compétitifs et d'assurer la croissance de leur entreprise tant localement qu'au-delà des frontières canadiennes », affirme Nicolas Marcoux, associé directeur national, bureau de Montréal et grandes villes canadiennes.
Les chefs de direction canadiens ont également exprimé des préoccupations quant à la disponibilité de compétences numériques dans leur secteur d'activité et leurs équipes de leadership. À ce chapitre d'ailleurs, 65 % d'entre eux se sont dits préoccupés par la disponibilité de telles compétences parmi leur main-d'œuvre et 60 % d'entre eux estiment qu'il y a pénurie de ces compétences dans le marché de l'emploi canadien.
« C'est une excellente occasion pour les entreprises, les gouvernements, les centres d'innovation et le milieu universitaire de collaborer davantage pour remédier à la pénurie de talents dans le domaine du numérique au Canada et recycler des travailleurs déplacés », ajoute M. McFarland.
La confiance : la base de la réussite
Seuls 33 % des chefs de direction canadiens se disent préoccupés par le manque de confiance dans le milieu des affaires, comparativement à 60 % de leurs homologues mondiaux. Une majorité de chefs de direction canadiens prennent des mesures pour favoriser la confiance en misant sur les valeurs organisationnelles pour que leur entreprise soit investie d'une mission et fondée sur des valeurs, en favorisant la diversité et l'inclusion et en investissant dans la cybersécurité et la protection des données pour renforcer la confiance des employés et des clients. Il reste cependant beaucoup à faire pour bâtir la confiance de toutes les parties prenantes et mettre au point des mesures de succès liées à des enjeux sociétaux d'envergure.
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