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Communiqué de Presse

Malartic, QC, le 11 févr. 2021 /CNW Telbec/ - Mine Canadian Malartic (MCM) est heureuse d'annoncer que ses deux partenaires, Yamana Gold Inc. et Agnico Eagle Ltée ont donné leur aval à la réalisation des travaux de construction qui permettront de faire passer le Projet Odyssey au statut de Mine Odyssey d'ici les prochaines années.

Un investissement approximatif de 1,7 milliard de dollars canadiens, sur une période de 7 ans, sera nécessaire pour mettre en valeur la continuité du gisement des fosses Canadian Malartic et Barnat par l'entremise de quatre principales zones minéralisées en profondeur, soit East Gouldie, East Malartic, Odyssey Nord et Odyssey Sud. Rappelons que l'aménagement des infrastructures de surface requises pour l'exploitation souterraine de ces zones, dont une rampe d'exploration, a débuté au mois de décembre 2020. Ces infrastructures sont localisées à environ 3 kilomètres à l'est de l'entrée de la Ville de Malartic.

Une nouvelle demande de modification de décret sera déposée dans les prochains jours au ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) afin d'y ajouter, entre autres, les zones East Gouldie et East Malartic.

« Le processus pour que le gouvernement nous autorise à exploiter l'ensemble de nos zones minéralisées est bien amorcé, mais déjà, avec l'annonce de l'investissement de nos partenaires, nous avons franchi une étape considérable. Il s'agit d'un des plus importants projets miniers aurifères souterrains au Canada qui sera concrétisé ici, à Malartic. De plus, on estime la durée de vie de la future mine jusqu'en 2039 et les activités pourraient se poursuivre bien au-delà considérant le potentiel significatif du gisement. », mentionne Serge Blais, directeur général de MCM.

La future mine Odyssey sera exploitée par une rampe et un puits, dont la profondeur estimée est de 1 800 m. Du côté de la production, au plus fort des activités, nous prévoyons extraire 19 000 tonnes de minerai, à une teneur estimée d'environ 2,75 g/t d'or, ainsi qu'environ 5 000 tonnes de stérile par jour. Le minerai sera traité à l'usine actuelle de MCM, qui sera éventuellement adaptée aux besoins de la future mine.

À la fine pointe de la technologie, la future mine Odyssey prévoit notamment l'utilisation d'un réseau de communication mobile LTE, des camions automatisés opérés à partir de la surface, de la ventilation sur demande et l'utilisation d'équipements et de véhicules électriques.

« Jusqu'en 2028, nous prévoyons entre 200 à 500 travailleurs sur le site de la future mine Odyssey. Par la suite, au plus fort de nos activités, vers 2031, nous estimons nos besoins à environ 1 500 employés à temps plein. C'est majeur pour l'économie de la région et du Québec. », conclut monsieur Blais.

L'AMQ se réjouit

Alors que très peu de projets miniers sont présentement en cours de développement au Québec, l'Association minière du Québec (AMQ) qualifie de grand jour pour l'industrie minière et le Québec l'annonce du financement pour la construction de la mine Odyssey de Canadian Malartic en Abitibi-Témiscamingue.

Avec des investissements de 1,7 milliard de dollars sur sept ans, une durée d'exploitation de la mine prévue jusqu'en 2039 et près de 1 500 emplois créés au plus fort de l'activité en 2031, nul doute que la mine Odyssey constituera un projet phare pour l'économie du Québec.

Bien que des autorisations doivent être reçues du gouvernement du Québec avant de pouvoir amorcer toutes les phases, l'AMQ se réjouit de voir que Mines Agnico Eagle et Yamana Gold aient placé leur confiance dans ce projet. « Quelle belle façon de débuter l'année! La construction d'une nouvelle mine est toujours un moment spécial dans le secteur minier. Nous nous réjouissons que des joueurs majeurs de l'industrie décident d'aller de l'avant avec ce projet porteur et développé par une compagnie responsable, près des gens et soucieuse des préoccupations du milieu. C'est une excellente nouvelle pour Malartic, pour l'Abitibi-Témiscamingue et pour le Québec en entier », a déclaré Josée Méthot, présidente-directrice générale de l'AMQ.

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