MONTRÉAL, le 29 août 2019 /CNW Telbec/ - Normandin Beaudry vient de divulguer les résultats de sa 9e enquête sur les augmentations salariales. Cette année, la firme innove en utilisant une plateforme interactive qui permet de générer des résultats finement segmentés. Une première pour ce type d'enquête.

Représentant plus d'un million d'employés à travers le Canada, c'est 413 organisations qui ont participé cet été à l'édition 2020 de l'enquête sur les augmentations salariales, préparée par les spécialistes en rémunération de Normandin Beaudry.

Pour présenter des résultats précis, ils ont utilisé la puissante technologie PowerBI. Ce nouvel outil permet de croiser et analyser les données selon plusieurs variables : province, région, type d'organisation, taille, chiffre d'affaires et secteur d'activité. Chaque entreprise peut ainsi obtenir des renseignements adaptés à sa réalité.

Ce qui se dégage de l'enquête 2020

1. Le secteur des technologies de l'information en tête de liste des emplois difficiles à pourvoir

Les défis d'attraction et de fidélisation des talents sont toujours d'actualité. Au Québec et en Ontario, c'est le secteur des technologies de l'information (TI) qui subit la plus forte pression en se classant au sommet des taux de roulement et des emplois les plus difficiles à pourvoir.

« La quantité limitée de main-d'œuvre dans le secteur des technologies de l'information permet d'expliquer en partie le fait que ce secteur reste en tête de liste des budgets d'augmentations salariales pour une troisième année consécutive, explique Anna Potvin, Conseillère principale en rémunération chez Normandin Beaudry et responsable de l'enquête. Alors que la moyenne nationale tous secteurs confondus est de 2,7 %, la pression inflationniste se fait particulièrement ressentir dans les sous-secteurs du jeu électronique et des effets visuels (4,4 %), du service-conseil en TI (3,2 %), des éditeurs de logiciels (3,2 %), et du commerce électronique (3,2 %). »

2. Des budgets plus importants dans les petites entreprises au Québec

Les entreprises de moins de 100 employés prévoient aussi des budgets d'augmentations salariales plus élevés que la moyenne nationale (2,7 %), avec des augmentations moyennes de 3,1 %. Même si la majorité des organisations distribueront l'ensemble de leur budget pour reconnaître la performance des employés, 25 % des petites entreprises en utiliseront une partie pour faire un rattrapage au marché, ce qui pourrait notamment expliquer l'augmentation supérieure à la moyenne nationale.

3. Pour la première fois depuis 2009, les budgets accordés au Québec atteignent la barre du 3 %

« Les pressions inflationnistes sur les coûts de la main-d'œuvre, causés notamment par la pénurie de talents, permettent de confirmer notre hypothèse de l'an dernier. Alors que les prévisions pour le Québec étaient de 2,7 %, les budgets réellement accordés ont été de l'ordre de 3,1 %. Avec des budgets d'augmentations prévus en 2020 de 2,9 % pour le Québec, nous pourrions observer des augmentations accordées supérieures à 3,1 %. » commente Mme Potvin.

La moyenne nationale des budgets d'augmentation réellement accordés en 2019 et la moyenne prévue pour 2020 sont égales, à 2,7 %. Le Québec et l'Alberta affichent le plus grand optimisme avec des budgets prévus de 2,9 %, suivies par l'Ontario qui projette une augmentation de 2,8 %.

Il en va de même pour l'augmentation moyenne des structures salariales en 2019 et les prévisions pour la prochaine année, avec 2,1 %. Le Québec et l'Ontario sont toujours en tête des provinces canadiennes, avec des budgets moyens accordés en 2019 et prévus pour 2020 de 2,3 %. Ce pourcentage exclut les gels de structure salariale.

L'écart moyen de 0,6 % (2,7 % – 2,1 %) entre le budget consenti aux augmentations salariales et l'augmentation moyenne des structures salariales est demeuré stable par rapport à l'écart observé l'an dernier. « La majeure partie des budgets d'augmentations salariales sert donc à maintenir le positionnement des employés à l'intérieur des structures salariales. Le reste du budget permet aux organisations de reconnaître la performance et la progression des employés », souligne Mme Potvin.

Tous les détails de l'enquête sont disponibles sur le https://www.normandin-beaudry.ca/previsions-salariales-2020/.

À propos de Normandin Beaudry

Fondée en 1992, Normandin Beaudry est chef de file dans l'univers des services-conseils en actuariat et rémunération globale. De ses bureaux de Montréal, de Toronto et de Québec, plus de 250 employés servent une clientèle pancanadienne dans huit champs d'expertise : retraite et épargne, administration des régimes de retraite, gestion d'actifs, assurance collective, rémunération, santé, performance et communication.

À propos de notre expertise rémunération

Notre équipe de consultants en rémunération est la plus grande au Canada, avec plus de 30 spécialistes aux profils variés. Notre approche s'appuie sur l'originalité et la simplicité des solutions, par des contributions stratégiques et des interventions « terrain » au cœur de l'action. Pour plus de détails, consultez le https://www.normandin-beaudry.ca/champs-expertises/remuneration/.