QUÉBEC, le 9 nov. 2020/CNW Telbec/—À la suite de la présentation de la révision ciblée du régime forestier par le Gouvernement du Québec, les membres du conseil d’administration du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) ont tenu, ce matin, une rencontre avec le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour. Au terme de celle-ci, le CIFQ considère que la révision annoncée est un point de départ qui présente de bonnes intentions. Certains ajustements apportés dans la mécanique administrative de la mise en marché des bois en sont un exemple.

Le CIFQ se questionne toutefois sur la capacité actuelle du ministère, notamment en matière d’opérations régionales, à traduire ces annonces en actions concrètes sur le terrain et pouvant répondre réellement aux besoins identifiés, notamment en matière de prévisibilité ou de planification des opérations régionales. Pour le Conseil, plusieurs éléments devront être ajoutés afin de permettre au secteur forestier de jouer pleinement son rôle dans la relance économique du Québec et la lutte contre les changements climatiques.

Moins de processus, plus de résultats

Le CIFQ adhère à la vision axée sur les résultats dont le premier ministre du Québec, François Legault, fait la promotion dans tous ses discours auprès des secteurs d’activité économiques. C’est la raison pour laquelle le CIFQ entend poursuivre sa collaboration avec les instances responsables pour devancer des échéanciers jugés tardifs et bonifier la proposition gouvernementale. Le secteur forestier s’attend à la présentation de solutions supplémentaires, ainsi qu’à de la clarté sur la séquence d’implantation de ces solutions, car les enjeux sont connus depuis longtemps. Au terme de ces annonces, une évaluation du chemin accompli sera effectuée : les attentes sont élevées.

« Au cours des prochaines semaines, le gouvernement aura plusieurs occasions de démontrer son engagement soutenu envers l’industrie, les travailleurs et tout l’écosystème forestier. Dès jeudi, il fera le point sur la situation économique et financière du Québec et devrait présenter sa stratégie de production du bois dans quelques semaines. Voilà déjà deux occasions supplémentaires de passer de la parole aux actes de manière encore plus concrète pour procéder à des changements encore plus ambitieux, maintenant », a déclaré Jean-François Samray, président-directeur général du Conseil de l’industrie forestière du Québec.

À propos du CIFQ

L’industrie forestière est un moteur de développement économique pour le Québec. Comme indiqué dans l’étude d’impact, en 2019, elle employait directement ou indirectement plus de 140 000 travailleurs et a versé 4,8 G$ aux gouvernements en taxes et impôts, soit près de 155 $ par mètre cube coupé et transformé. Elle représente 17,4 % des exportations du Québec, ainsi que 2 % du PIB. Avec sa capacité de séquestration et de stockage du carbone et son potentiel dans la production de bioénergies et de bioproduits, le secteur forestier est un outil contribuant à la lutte contre les changements climatiques.