Montréal, le 12 novembre 2020 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la chambre de commerce et d’industrie de Saint-Félicien (CCI) accueillent favorablement les mesures totalisant 1,8 G$ dévoilées à l’occasion de la mise à jour économique et financière du Québec, présentée aujourd’hui par le ministre des Finances, M. Éric Girard. Ces sommes pourraient contribuer à restimuler le niveau de croissance et de productivité et ainsi, retrouver l’élan que l’économie québécoise avait en 2019, le plus rapidement possible. La FCCQ et la CCI Saint-Félicien saluent également l’engagement maintenu par le gouvernement de ne pas hausser les taxes et les impôts.

« Le gouvernement envoie un signal positif en dégageant des centaines de millions de dollars vers des mesures pour rejoindre des secteurs économiques particuliers et stimuler l’achat local. Les secteurs de l’aluminium, l’aérospatiale ou encore le tourisme ont tous rencontré des défis importants, et l’aide prévue pour les deux prochaines années afin d’accélérer la reprise contribuera au développement économique du Québec et de ses régions », a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

« Nous accueillons favorablement ces investissements réalisés dans des secteurs durement touchés par la crise sanitaire. Pour faire face aux défis dressés devant nous, il est essentiel de veiller au développement économique propre à chaque région. En ce sens, l’aide apportée encouragera assurément la relance économique du Saguenay–Lac-Saint-Jean. », a ajouté Claude Brodeur, présidente de la CCI Saint-Félicien.

La FCCQ et la CCI constatent que 300 M$ s’ajoutent pour bonifier le Plan pour une économie verte, qui doit être dévoilé dans les prochains jours. Elle rappelle que le milieu des affaires québécois est impatient de connaître les détails du Plan qui est discuté depuis plusieurs mois, afin d’aider nos entreprises à effectuer une transition énergétique, et réduire leur empreinte carbone.

S’assurer que l’aide financière promise est distribuée efficacement aux entreprises

« Les programmes d’aide financière mis à la disposition des entreprises en zone rouge notamment, qui doivent cesser totalement ou partiellement leurs opérations, doivent absolument être facilement et rapidement accessibles. Nous avons encore des exemples ce matin dans les médias, où des restaurateurs se voient refuser l’aide dont ils ont besoin pour assurer leur survie. En temps de crise, ce n’est pas le moment pour des entrepreneurs de se buter à des obstacles administratifs », a ajouté M. Milliard.

La requalification de la main-d’œuvre, un enjeu incontournable

La mise à jour économique prévoit également des investissements supplémentaires importants de 459 M$ sur 2 ans afin d’accompagner les travailleurs dans des exercices de rehaussement et de requalification des compétences. Ainsi, les milieux de travail seront mieux équipés pour faire face aux contrecoups de la pandémie. Celle-ci ayant accéléré la transformation des modèles d’affaires de nombreuses entreprises, les besoins en formation sont plus criants que jamais.

« Dans toutes les régions du Québec, on nous mentionne que les besoins de main-d’œuvre demeurent le principal défi des entrepreneurs. Nous invitons le gouvernement à privilégier des initiatives de formations en entreprise afin d’appuyer des retours en emplois rapides et sécuriser les liens d’emplois. Pour ce faire, la FCCQ avait d’ailleurs proposé récemment la mise en place du chantier des compétences, visant à mettre à contribution l’ensemble des acteurs du marché du travail vers une transformation de notre système de formation continue tout au long de la vie », souligne Charles Milliard.

Favoriser le transfert d’entreprises

« Nous aurions souhaité que soit assouplie la règle d’exonération fiscale québécoise pour le transfert d’entreprise qui requiert toujours un transfert majoritaire. Le stress et les difficultés causées par la crise de la COVID-19 amènent plusieurs entrepreneurs épuisés à envisager de se retirer, ce qui risque de mettre plusieurs entreprises en péril. Il faut absolument assouplir cette règle pour faciliter le transfert progressif d’entreprises », a conclu Charles Milliard.