MONTRÉAL, le 12 févr. 2018 /CNW Telbec/ - Après un arrêt d'un an et demi, dû au boycott des représentants des employeurs et de l'Association minière du Québec (AMQ), les comités de travail de la Commission des normes, de l'équité et de la santé et sécurité du travail (CNESST) sur la sécurité dans le secteur minier ont enfin pu reprendre leurs activités la semaine dernière. Le Syndicat des Métallos tient à saluer cette reprise et fonde de grands espoirs sur ces travaux pour empêcher des accidents, notamment par la prévention des effondrements dans les mines souterraines. 

« En septembre dernier, nous avions dénoncé le boycott des travaux de la CNESST sur la sécurité dans le secteur minier. La ministre du Travail était d'ailleurs intervenue pour demander une reprise des travaux. Nous nous réjouissons de savoir que les travaux ont repris et on espère maintenant que tous pourront travailler de concert à améliorer la réglementation et définir des plans d'action concrets pour assurer la sécurité dans le secteur minier », fait valoir le directeur québécois des Métallos, Alain Croteau.

Dès la première rencontre du sous-comité qui définit les plans d'action, il a été convenu de travailler plus spécifiquement sur les effondrements dans les mines souterraines. « Ce dossier était en suspens depuis un an et demi. Pourtant, on sait que c'est une urgence. Il y a eu plusieurs effondrements dans des mines souterraines au cours des dernières années, c'est urgent de se pencher sur ce risque pour éviter d'autres accidents graves », fait valoir le président de la section locale 9291 en Abitibi, André Racicot, qui est aussi le doyen des représentants syndicaux au sein des comités de travail de la CNESST.

Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le syndicat le plus important du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques.