QUÉBEC, le 21 janv. 2018/CNW Telbec/ — À l’occasion du sixième cycle de négociations de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), qui se déroule à Montréal, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. Laurent Lessard, accompagné de nombreux partenaires de l’industrie agricole, a fait valoir les avantages de cet accord non seulement pour le secteur bioalimentaire québécois, mais également pour toutes les parties en cause. De plus, il réitère sa volonté de préserver les dispositions du chapitre sur l’agriculture, de maintenir l’accès au marché américain pour les exportations bioalimentaires et d’améliorer la coopération réglementaire en vue de faciliter la fluidité des échanges de ces produits aux frontières.
Il a notamment profité de l’occasion pour réunir, conjointement avec son homologue ontarien, M. Jeff Leal, des représentants du secteur bioalimentaire qui sont présents dans la métropole. Entre autres choses, cet évènement a pour but de reconnaître et de promouvoir les bénéfices d’un marché agricole et alimentaire nord-américain intégré.
« Le Québec et l’Ontario s’entendent sur le rôle essentiel que joue une agriculture prospère, stable et moderne. Nos efforts concertés illustrent toute l’importance d’une démarche conjointe forte pour mieux témoigner de la place qu’occupe le secteur agricole dans l’économie canadienne. Nous devons travailler pour maintenir notre modèle agricole basé sur des fermes familiales, ainsi que sur un approvisionnement stable et des produits de qualité. Le développement de nos exportations bioalimentaires et la préservation des mécanismes de mise en marché des produits sous gestion de l’offre sont des enjeux cruciaux qui nécessitent une présence active à ce cycle de négociations de l’ALENA », a souligné Laurent Lessard, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation
Devant les positions radicales présentées par les négociateurs américains qui visent, directement, la gestion de l’offre au Canada, les ministres Lessard et Leal ont de nouveau convenu de l’importance stratégique d’une action concertée du Québec et de l’Ontario. Une telle démarche permet de mieux défendre le secteur agricole et de préserver un système qui, d’une part, procure aux producteurs la stabilité de leurs revenus et, d’autre part, représente un impact majeur sur le développement économique régional des deux provinces.
« L’ALENA est capital pour le fonctionnement de l’économie nord-américaine. Il permet, notamment, à nos entreprises, dont celles du secteur bioalimentaire, de demeurer compétitives face à la concurrence étrangère grandissante. La présente renégociation nous offre l’occasion d’aller plus loin dans nos engagements commerciaux et d’actualiser l’ALENA pour qu’il reflète davantage la réalité des échanges au XXIe siècle. C’est dans cette perspective que nous collaborons étroitement avec le gouvernement fédéral, et ce, au bénéfice des travailleurs et des familles du Québec », a mentionnée pour sa part, Dominique Anglade, vice-première ministre, ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique.