QUÉBEC, le 21 févr. 2019 /CNW Telbec/ - Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour, a confirmé l'investissement de 450 M$ sur deux ans, soit pour les périodes 2019-2020 et 2020-2021, destiné à la réalisation de travaux sylvicoles en forêt publique, aujourd’hui (NDLR-2019-02-22) dans la Capitale-Nationale, lors du congrès annuel de l’Association des entrepreneurs en travaux sylvicoles du Québec (AETSQ).
Cette annonce répond, notamment, au souhait des entreprises d'avoir une meilleure prévisibilité pour le développement de la filière forestière québécoise. M. Dufour a également fait état de la volonté du gouvernement d'offrir une plus grande participation des entreprises sylvicoles dans la recherche des terrains où mener des travaux. Il a rappelé l'intention du Ministère de mettre en place une planification collaborative pour les traitements sylvicoles. Enfin, M. Dufour a aussi souligné l'importante contribution des membres de l'AETSQ actifs en forêt privée.
« Le gouvernement a à cœur de contribuer à la pérennité du secteur forestier et tient à ce que les forêts demeurent une source de fierté, d'emplois stimulants et de développement durable. Il va sans dire que les travaux sylvicoles, assurés notamment par les membres de l'AETSQ, font partie des mesures structurantes d'aménagement des forêts privée et publique, créatrices de richesse pour le Québec d'aujourd'hui et de demain », a mentionné le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs.
Faits saillants :
- Les travaux sylvicoles sont essentiellement financés à partir des redevances forestières.
- À l'automne 2018, le Ministère, en collaboration avec les associations sylvicoles, a effectué une tournée de toutes les régions du Québec afin d'assurer le déploiement du processus de planification collaborative.
- La consultation sur la grille de valeur des traitements sylvicoles non commerciaux en forêt publique s'est terminée le 13 février dernier et celle sur la forêt privée est en cours. C'est le Bureau de mise en marché des bois qui a la responsabilité d'ajuster la grille de taux des travaux sylvicoles.