MONTRÉAL – Huit Premières Nations dont le territoire est touché par le parcours proposé par Gazoduq se sont unies et confirment la conclusion d’une convention de collaboration initiale avec Gazoduq (la « Convention »). Cette Convention établit le cadre des activités de participation à venir entre ces Premières Nations et Gazoduq concernant le projet de conduite souterraine de transport de gaz naturel de près de 780 km entre le nord-est de l’Ontario et le Saguenay (le « Projet »).
Les huit Premières Nations touchées sont les suivantes : la Première Nation Wahgoshig, la Première Nation Abitibiwinni, la Première Nation Anishnabe du Lac Simon, les Atikamekw d’Opitciwan, les Atikamekw de Wemotaci, la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, les Innus Essipit et les Innus de Pessamit (les « Premières Nations »). Ces Premières Nations s’unissent afin d’analyser les impacts du Projet, de faire respecter leurs droits et que leurs préoccupations soient prises en compte. L’entité collaborative créée par ces Premières Nations porte un nom : la Société Mamo Aki (qui signifie « territoires unis », un amalgame des langues Anishnabe, Atikamekw et Innu).
Par le biais de la Société Mamo Aki, les Premières Nations procèderont à une analyse des impacts environnementaux, sociaux, culturels et économiques du Projet. L’objectif est d’obtenir et de colliger la meilleure information possible afin qu’ultimement, chaque Première Nation puisse prendre une position éclairée en bout de piste quant aux mesures d’accommodement nécessaires et au Projet.
« Quand un projet risque de générer des impacts sur les territoires des Premières Nations, ce sont nos communautés, nos membres, nos familles et notre culture qui sont directement touchés. Les Premières Nations sont les mieux placées pour s’assurer que toutes les meilleures pratiques environnementales, sociales, culturelles et économiques soient mises en place. Les Premières Nations jouent un rôle crucial dans la planification et l’évolution du Projet afin d’assurer sa concordance avec les valeurs et les aspirations qui nous distinguent, ainsi que pour assurer le respect de nos droits. Cette adéquation est incontournable. L’approche collaborative mise en place par la Société Mamo Aki et la convention de collaboration initiale permet d’avancer dans cette direction », a déclaré Adam Jourdain, Président, Société Mamo Aki.
Sur le plan opérationnel
Sur le plan opérationnel, la Convention intervenue entre les huit Premières Nations et Gazoduq établit un cadre de communication, d’échange d’information, ainsi qu’un échéancier des prochaines étapes, le tout financé par Gazoduq dans le contexte du développement de son Projet. La Convention n’établit pas le consentement des huit Premières Nations au Projet, mais constitue plutôt une étape importante qui permet d’impliquer ces Premières Nations de manière significative dès le début des processus d’évaluation des impacts environnementaux, sociaux, culturels et économiques du Projet.
Gazoduq est consciente que ces Premières Nations font état de leurs relations millénaires avec leurs territoires. C’est dans cet esprit que Gazoduq accueille favorablement l’initiative novatrice que constitue la création de la Société Mamo Aki. L’approche retenue permet de s’assurer que les droits et préoccupations des Premières Nations touchées par le Projet soient bien pris en considération et tenus en compte dès l’étape de la planification du Projet, le tout conformément à la Convention. Cette Convention s’inscrit dans un esprit d’ouverture, de transparence, de collaboration et de respect mutuel entre les parties.
« Nous accueillons favorablement cette convention de collaboration puisqu’elle prévoit la poursuite de nos échanges avec ces huit Premières Nations. Gazoduq demeure ouverte, dans le même esprit de transparence et de respect mutuel, à collaborer avec chacun des groupes autochtones qu’elle doit consulter. À cette fin, nous continuons à solliciter la collaboration de ces derniers pour travailler avec eux et poursuivre notre démarche de consultation », précise Louis Bergeron, Président, Gazoduq.
Enfin, les Premières Nations ont été informées et sont conscientes des circonstances récentes qui ont affecté l’investissement financier dans le Projet et de l'importance pour Gazoduq de réévaluer ses priorités à court terme. Dans ce contexte, le processus prévu dans la Convention est maintenu et les Parties collaboreront pour ajuster le calendrier des activités. Gazoduq est consciente du rôle crucial que jouent les Premières Nations dans les activités et reconnaît l'importance du soutien des Premières Nations.
À propos de la Société Mamo Aki
La Société Mamo Aki est une société en commandite qui rassemble huit Premières Nations dont les territoires sont directement impactés par le Projet, soit la Première Nation Wahgoshig, la Première Nation Abitibiwinni, la Première Nation Anishnabe du Lac Simon, les Atikamekw d’Opitciwan, les Atikamekw de Wemotaci, la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, les Innus Essipit et les Innus de Pessamit. Mamo Aki est uniquement une structure de négociation afin de faciliter les échanges avec Gazoduq, l’Agence canadienne d’évaluation d’impact et le Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec. Ultimement, chaque Première Nation s’autodétermine et décidera de manière autonome de sa position par rapport au Projet Gazoduq.
À propos de Gazoduq
Gazoduq est une entreprise québécoise pilotée par une équipe composée de gens dont la compétence à réaliser des projets de gazoducs à grande échelle en Amérique du Nord a été plusieurs fois démontrée. Elle compte sur le soutien d’investisseurs importants détenant une expertise internationale dans le développement de projets de gaz naturel. Gazoduq souhaite réaliser un projet de conduite souterraine de gaz naturel de près de 780 km entre le nord-est de l’Ontario et le Saguenay en collaboration avec les communautés concernées et de développer des partenariats d’affaires avec des entreprises locales.