St-Isidore, le 3 juin 2020 – La ministre Caroline Proulx a clairement dit aux Québécois qu’ils pouvaient, dès maintenant, commencer à planifier et à prendre leurs vacances au Québec. Elle a également annoncé la semaine dernière une première phase du calendrier de déconfinement concernant l’industrie touristique québécoise. Nous connaissons sa passion pour l’industrie et ce premier pas a démontré qu’elle tenait son engagement à l’effet qu’il y aura un été touristique au Québec. Mais pour se dégourdir, après de longs mois de confinement, il faudra que nos entreprises survivent. Les visiteurs seront Québécois, souvent même visiteur de leur propre région. Le seul scénario envisageable pour leur offrir un peu d’agrément sera de sécuriser des emplois locaux.
« L’industrie attend avec impatience les prochaines étapes évoquées par la ministre, soit le calendrier de la deuxième phase de déconfinement et le plan de soutien financier de l’industrie. Ces éléments sont cruciaux afin que les entreprises touristiques puissent faire des choix et maintenir des emplois. Nous travaillons avec les forces vives de notre industrie ainsi qu’avec le gouvernement pour trouver un équilibre entre santé publique et survie économique. Notre environnement d’affaires, et donc la possibilité de générer des revenus pour toutes les entreprises, sera perturbé pour plusieurs mois par la distanciation physique imposée, le contrôle des déplacements, l’accès aux marchés extérieurs et la limitation des rassemblements », insiste Anne-Marie Brochu-Girard, directrice générale de l’Association québécoise des spas.
« Si le gouvernement peut compter sur nous, nous espérons pouvoir compter sur lui, c’est une question de survie. Pour que nos entrepreneurs sachent sur quel pied danser et pour assurer une expérience sécuritaire aux visiteurs, la population doit bien comprendre les balises de déplacement, d’accès aux installations des sites tels la thermothérapie, l’hébergement, le divertissement et la restauration. Nous comprenons qu’il faut contribuer à l’effort de santé publique en déconfinant progressivement. La santé publique c’est non négociable et c’est un devoir pour nous de porter ce message auprès de nos entrepreneurs, eux aussi, préoccupés par la question. Le gouvernement du Québec nous demande également de participer activement à la relance de l’économie dès cet été. Dans les deux cas, il peut compter sur nous », assure Guillaume Lemoine, président du conseil d’administration de l’Association québécoise des spas et président, Strom Spa Nordique.
Nous serons au rendez-vous pour réussir le test de la santé publique, mais nos entreprises auront besoin de soutien financier. En effet, il est primordial que les gouvernements viennent en aide aux entreprises touristiques, durement touchées par la crise actuelle, en les aidant à passer à travers les prochains mois sous la forme d’un soutien des frais fixes et de la prolongation de la subvention salariale.
C’est dans cet esprit que l’Association québécoise des spas interpelle aujourd’hui le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, de même que les ministres responsables de la relance de l’emploi et de l’économie post COVID-19 afin de les inciter à encourager le premier ministre Legault à venir en aide à l’industrie touristique. Cette industrie, rappelons-le, représente 400 000 emplois (soit 100 fois le Cirque du Soleil), non délocalisables, dans toutes les régions du Québec.
À propos de l’AQS
Depuis 2012, l’Association québécoise des spas (AQS) représente et mobilise les établissements spas des 21 régions touristiques du Québec. L’AQS décerne la Certification Spa d’excellence au Québec en exclusivité à ses membres à la suite d’un audit indépendant.