QUÉBEC, le 25 nov. 2020/CNW Telbec/—La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région des Laurentides, Nadine Girault, a profité de la 37e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) pour réitérer l’importance d’adopter la nouvelle Stratégie économique pour la Francophonie afin d’atténuer les effets de la pandémie de COVID-19 et de favoriser la relance économique. Cet événement s’est déroulé en formule virtuelle les 24 et 25 novembre 2020.
Le Québec a joué un rôle majeur en coprésidant avec la Tunisie le comité de pilotage qui avait le mandat d’appuyer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans l’élaboration de la Stratégie économique pour la Francophonie. Ciblant en priorité les femmes et les jeunes, l’objectif principal de cette dernière est de faire de l’espace francophone un espace de prospérité partagée et durable. Au cours des cinq prochaines années, l’ensemble des acteurs économiques francophones seront mobilisés dans la mise en œuvre de cette stratégie, utilisant la langue française comme vecteur entre eux. Ce vecteur favorisera le développement économique, les échanges commerciaux et les investissements, ainsi que le renforcement des compétences des jeunes et des femmes en vue d’une meilleure insertion professionnelle.
« Les derniers mois ont été marqués par une crise sanitaire sans précédent. Cette pandémie nous a toutefois montré à quel point la Francophonie multilatérale peut se révéler bénéfique pour affronter de telles épreuves. La relance économique, en s’appuyant sur nos relations avec les pays francophones, permettra à nos économies de se relever plus rapidement. La Stratégie économique pour la Francophonie permettra donc de solidifier les relations économiques de l’espace francophone. Dans ce contexte, la langue française est un outil essentiel non seulement pour nos relations économiques, mais aussi pour nos valeurs de démocratie et de droits de la personne que nous partageons. La Conférence ministérielle permet donc au Québec d’être un acteur engagé à l’égard de la croissance, de la solidarité et de la diplomatie multilatérale au bénéfice des populations » a déclaré Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région des Laurentides
Le Québec a aussi profité de cette tribune pour encourager l’OIF à poursuivre son travail afin de favoriser l’efficacité, l’agilité et la transparence de son administration. La ministre a souligné que des progrès ont été constatés et qu’ils donnent un aperçu des résultats qui pourront être obtenus une fois les réformes complétées. Plusieurs des changements apportés à l’administration de l’OIF découlent des recommandations d’experts externes. Ils favorisent une plus grande efficacité, une modernisation des pratiques et l’amélioration de la transparence dans l’utilisation des ressources consenties par les États et gouvernements membres. La programmation a été resserrée et les outils de suivis sont devenus plus pertinents.
De plus, dans les interventions québécoises, la langue française et son rôle comme levier économique ainsi que l’éducation et les droits de la personne ont été abordés.
Faits saillants
• La CMF fait partie des trois instances consacrées par la Charte de la Francophonie avec le Sommet et le Conseil permanent de la Francophonie.
• La CMF se réunit chaque année afin d’assurer la continuité politique du Sommet. Les États et gouvernements membres ou observateurs du Sommet y sont représentés par leur ministre des Affaires étrangères ou le ministre chargé de la Francophonie.
• La CMF a pour mission de veiller à l’exécution des décisions arrêtées lors d’un Sommet et de préparer le Sommet suivant. Elle se prononce sur les grands axes de l’action multilatérale francophone, notamment en fixant les paramètres budgétaires.
• La CMF représente un moment fort des relations internationales du gouvernement du Québec. À cette occasion, la ministre peut intervenir aux côtés des 53 autres ministres et représentants des États et gouvernements membres de plein droit de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Avec les sept membres associés et les 27 États et gouvernements observateurs de l’OIF, plus du tiers des pays siégeant aux Nations Unies sont représentés à haut niveau, permettant au Québec d’influencer des décisions à portée globale. La participation québécoise à la CMF permet aussi de développer des relations bilatérales d’intérêt, notamment avec des pays au fort potentiel économique.