ALMA, QC, le 20 oct. 2017 /CNW Telbec/ - Les parties prenantes réitèrent la solidarité du milieu et l'importance de l'entente de principe intervenue sur une position commune concernant la gestion participative et le niveau du lac Saint-Jean entre les élus du lac Saint-Jean, la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh et Rio Tinto. Une occasion unique tant pour le Gouvernement du Québec que pour le milieu de s'engager sur de nouvelles bases axées sur le développement durable et l'avenir des générations futures.

Le décret gouvernemental doit porter sur la gestion durable 
Le comité des parties prenantes de la gestion durable du lac Saint-Jean (23 partenaires représentants 80 organismes) demande au Gouvernement du Québec que le décret gouvernemental qui sera émis prochainement porte sur la gestion durable du lac Saint-Jean et non seulement sur un programme de stabilisation des berges, comme ce fut le cas par le passé.

Intégrer la gestion durable du lac Saint-Jean dans le décret deviendra ainsi le point de départ d'un partenariat souhaité et porteur de collaboration entre les acteurs du milieu.  Depuis l'été, la volonté de toute la communauté du Lac-Saint-Jean se développe sur la construction d'une nouvelle relation avec Rio Tinto fondée sur la confiance et le respect réciproque, et ce pour assurer un avenir porteur pour les générations futures. Elle  demande au gouvernement du Québec que le décret soit le gage de ce nouveau leadership collectif.

Cinq points cruciaux
Le consensus unanime des parties prenantes repose toujours sur cinq points cruciaux pour assurer une gestion durable du lac Saint-Jean, soient :

  • Les droits et responsabilités de cette ressource collective;
  • L'instauration d'une gouvernance démocratique et collective: ses rôles et responsabilités, ses principes de fonctionnement, ses ressources financières et techniques, etc..
  • Le développement durable et une planification intégrée des ressources pour l'ensemble du bassin du lac Saint-Jean;
  • Le scénario de gestion des niveaux du lac compris à l'entente et portant le nom de scénario M avec la mesure de précaution, proposé par le BAPE quant à la période de crue printanière;
  • Un meilleur équilibre dans la mise en valeur des différents potentiels du lac Saint-Jean et la prise en compte des droits et intérêts de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh.

Le lac Saint-Jean fait partie depuis toujours de notre quotidien et nous devons faire en sorte qu'il en soit de même pour nos enfants en misant sur un développement régional équilibré et sur des principes collectifs favorisant le développement durable. Gérer et protéger notre patrimoine collectif de façon durable ne peut donc pas se limiter à un simple programme de stabilisation de ses berges.