MONTRÉAL – Revers inattendu dans la saga commerciale entre Bombardier et Boeing. La Commission internationale du commerce des États-Unis a statué que l’entreprise québécoise n’aurait pas à défrayer une taxe compensatoire de 292 % sur les ventes de leur C Series.
« La décision d’aujourd’hui est une victoire pour l’innovation, la concurrence et la primauté du droit. C’est aussi une victoire pour les compagnies aériennes américaines et le public voyageur des États-Unis. […] Leur développement et leur production représentent des milliers d’emplois aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Nous sommes extrêmement fiers de nos employés, de nos investisseurs et de nos fournisseurs qui ont collaboré pour mettre sur le marché ces avions remarquables. Ce dossier étant réglé, nous continuons à progresser rapidement dans la réalisation de notre partenariat avec Airbus », a souligné Bombardier par voie de communiqué.
« L’avion le plus novateur »
Ce litige étant maintenant derrière eux, Bombardier et Airbus se préparent à livrer des avions en sol américain. « Les avions C Series sont les avions les plus novateurs et les plus efficaces à avoir été créés depuis une génération. La planification de l’intégration avec Airbus se passe bien et nous sommes impatients de livrer les avions C Series au marché américain afin que les compagnies aériennes et le public américains puissent bénéficier des nombreux avantages de ces avions incomparables », a ajouté Bombardier.
À la fin de l’année 2017, l’avionneur Boeing prétendait avoir subi un préjudice puisque l’entreprise québécoise aurait commercialisé ses appareils en dessous du prix régulier, en plus de bénéficier de subvention gouvernementale indue.