QUÉBEC, le 22 févr. 2018 /CNW Telbec/ - Bien que le Québec conserve sa place dans le top 10 mondial et qu'il performe mieux dans certains des aspects sondés, l'Association minière du Québec (AMQ) accueille de façon mitigée les résultats de l'enquête annuelle de l'Institut Fraser sur l'attractivité des juridictions minières qui démontrent que le Québec stagne dans le classement global, alors que d'autres endroits améliorent leur position.
« Pour attirer les investisseurs, une juridiction doit performer sur un ensemble de facteurs. En occupant le 6e rang mondial, le Québec est en bonne posture, mais d'autres font mieux. Et lorsque l'on sait que nous sommes en compétition avec le reste de la planète, on comprend qu'il faut continuer à travailler d'arrache-pied pour reprendre la première place que nous occupions de 2007 à 2010 », a déclaré Josée Méthot, présidente-directrice générale de l'AMQ.
Parmi les points qui découragent les investissements au Québec selon l'enquête, notons les dédoublements et les incohérences réglementaires, le régime fiscal et l'incertitude liée à la réglementation environnementale.
« Les éléments qui nuisent au Québec sont les préoccupations que l'AMQ ne cesse d'adresser au gouvernement afin d'assurer la pérennité de l'industrie minière au Québec. Des avancées ont été observées, mais des améliorations doivent être apportées et nous sommes confiants que le gouvernement saura comprendre l'importance et l'urgence d'agir. Des milliers d'emplois et des milliards de dollars en investissement dans les régions en dépendent », a poursuivi Mme Méthot.