Auteur

Jean-Luc Doumont

La Société du réseau Économusée a accueilli un nouveau membre ce matin qui n'est nul autre que Délices du Lac-Saint-Jean qui transforment et font renaître le bleuet sauvage dans une gamme originale de produits d’une finesse inégalée.

Ce matin (mardi) a eu lieu l’inauguration du dernier venu dans la grande famille des économusées. L’événement s’est déroulé dans l’entreprise Délices du Lac-Saint-Jean qui a pignon sur rue à Albanel. Accrédité économusée, un lieu qui permet un contact privilégié avec l’artisan à l’oeuvre, l’entreprise a ouvert ses portes pour accueillir visiteurs et clients et leur permettre d’en découvrir davantage sur l’univers du bleuet sauvage au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« Cet économusée qui tire ses racines des savoirs culinaires d’autrefois et qui y ajoute sa touche personnelle, contribuera à diversifier l’offre touristique régionale. En rejoignant un réseau international d’artisans, Albanel sera ainsi promu ailleurs au Canada et en Europe », a indiqué le directeur général du réseau, Carl-Éric Guertin.

Pour la mère et les deux soeurs Gaudreault, derrière Délices du Lac-Saint-Jean, Lisette Paré, Émilie et Marie-Soleil, devenir économusée s’accompagne d’avantages indéniables. « La SRÉ partage nos valeurs. Nous joignons un réseau qui fait une place spéciale à la consommation des produits locaux et qui reconnaît la dimension humaine des artisans qui perpétuent le savoir-faire traditionnel au bénéfice de la diversité culturelle », a expliqué Émilie Gaudreault.

L’économusée de la confiturière : bleuets sauvages

Délices du Lac-Saint-Jean place l’emblématique bleuet au coeur de tous ses projets. En révélant l’histoire et les secrets de ces artisans qui mettent en pot cette petite baie bleuâtre charnue, juteuse et sucrée ou qui la transforment en sirop, confiserie ou thé, le réseau des économusées fait un clin d’oeil à la tradition et rend ainsi hommage à ceux qui ont d’abord cueilli cette savoureuse perle bleue.

Si l’activité économique liée au bleuet s’est développée au fil du temps, passant de la cueillette à la main qui assurait un revenu de subsistance aux aïeux, à la structure industrielle que l’on connaît aujourd’hui, la mise en bouche du bleuet procure toujours le même plaisir.

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