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Maxime Hébert-Lévesque

L’ASCENSION-DE-NOTRE-SEIGNEUR– Les Serres Arc-en-ciel situées à l’Ascension-de-Notre-Seigneur ont été acquises, au cours des derniers jours, par des apiculteurs de la région pour un coût total avoisinant le demi-million de dollars. Les nouveaux propriétaires de l’unique serre hydroponique de la province comptent poursuivre les activités tout en bonifiant l’offre actuelle.

« Au départ, nous cherchions un endroit où déménager notre miellerie, explique l’un des copropriétaires Félix-Antoine Gagnon. Après quelques recherches, nous avons rencontré André Maltais et Diane Gauthier des Serres Arc-en-Ciel. Le couple désirait mettre fin à l’exploitation pour des raisons personnelles. Mes associés et moi trouvions que l’entreprise était bien située et que les opportunités commerciales étaient intéressantes. Nous cultivons depuis plusieurs années et reprendre les activités de la serre représentait un beau défi. »

De nouveaux produits s’ajouteront sous peu

Les nouveaux propriétaires, monsieur Gagnon, sa conjointe Valérie Guay ainsi que ses deux cousins Olivier Guay et Alexandre Guay n’ont pas chômé depuis la reprise de l’entreprise puisqu’ils ont relancé la production en octobre dernier avant même le transfert juridique de la compagnie qui s’est fait la semaine passée. « Présentement, nous avons 1 600 plants de tomate en croissance. Nous avons trois serres de laitue à capacité maximale et deux autres prêtes très prochainement pour un total de cinq serres à l’année. Pour ce qui est des concombres, nous pourrons les récolter d’ici 50 à 60 jours ». Les associés prévoient également diversifier leur offre en ajoutant à leur portefeuille de produits : fines herbes, framboises, asperges et fraises.

Les Serres Arc-en-Ciel sont hydroponiques. C’est-à-dire que les légumes ne poussent pas dans la terre, mais directement dans l’eau. Grâce à un système de biomasse provenant d’Allemagne, les légumes poussent dans des conditions et une température optimale. « C’est notre première expérience avec ce type d’agriculture. Par chance, nous avons un mentorat avec André et Diane qui nous supervisent sur l’ensemble des opérations ». Si cette technique avantage la qualité des récoltes, elle demande une plus grande attention. L’entreprise familiale prévoit donc la création d’un emploi à temps plein et de quelques emplois étudiants supplémentaires.

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