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et plus
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Aussi des bâtiments
de type préfabriqué
A F F A I R E S
« Se distinguer
pour préparer
l’avenir »
Dans le cadre de la semaine de l’en-
trepreneuriat, du 9 au 13 novem-
bre, de multiples activités sont
ofertes aux gens d’afaires de la
région. Cette semaine d’activités
se déroule sous le thème : «Se dis-
tinguer pour préparer l’avenir». Le
président d’honneur, Yves Girard,
directeur général de Nutrinor, dit
avoir accepté puisque le thème
représentait parfaitement la vision
de développement fxé par la
coopérative.
« Pour ma part, j’ai accepté le titre
de président d’honneur parce que le
thème de la semaine m’a vraiment
accroché. Ça représente vraiment notre
vision de développement et, pour moi,
c’était extrêmement important », expli-
que le directeur général. La coopéra-
tive Nutrinor existe depuis déjà 60 ans.
« Pour beaucoup de gens, Nutrinor,
c’est le lait 2%, alors que nous ofrons
beaucoup plus. » Dans le secteur
de l’agroalimentaire, la coopérative
exploite plusieurs sous secteurs. «On
pense notamment à la production de
poulets, de porcs, d’œufs, de lait, d’eau
de source, etc. »
Nutrinor travaille présentement à
un projet de diversifcation de difé-
rents produits. « On veut des produits
uniques, certifés et inimitables. » La
coopérative voudrait présenter des
produits 100% régionaux. « Par exem-
ple, un porc élevé ici, nourrit avec des
produits d’ici, des porcelets qui vien-
nent au monde ici et les porcs abat-
tus ici. » Une façon très originale de
se distinguer des autres producteurs.
Les produits seront transformés selon
les recommandations d’un cahier de
charge du gouvernement. « On parle
par exemple d’un porc naturel parce
qu’il ne contient ni antibiotique ni gras
animal. » L’objectif étant d’ofrir, d’ici 5
à 10 ans, des produits issus à 100 % du
terroir du Saguenay−Lac-Saint-Jean,
mais surtout inimitables.
Pour arriver à ofrir de tels produits, la
coopérative à dû s’associer à plusieurs
entreprises privées, soit une charcute-
rie, un abattoir, un moulin à grains, etc.
« Les gens imaginent souvent que l’on
ne peut pas travailler avec les entre-
prises privées puisque nous n’avons
pas besoin de faire des profts, mais au
contraire, nous devons faire des profts
pour que les placements de nos mem-
bres soient rentables. Nous ne sommes
pas un organisme à but non-lucratif. »
Nutrinor veut faire de plus en plus de
partenariat avec les entreprises privées
de la région. Selon M. Girard, la seule
diférence est au niveau du rôle social.
Nutrinor œuvre aussi dans deux autres
secteurs d’activités. L’énergie et les
quincailleries. « Nous produisons 120
millions de litres de pétrole, d’huile à
chaufage et de propane par année. »
Le pétrole Sonic et M&M propane
appartiennent à Nutrinor. « Nous
sommes aussi les premiers ¨blancs¨ à
avoir ouvert une quincaillerie avec les
Cris sur leur territoire, » explique Yves
Girard. Nos quincailleries se trouvent à
Chicoutimi, Saint-Bruno, Saint-Cœur de
Marie et Mistassini. »
Durant la semaine de l’entrepreneuriat,
Yves Girard participera à un mini-débat
sur les qualités gagnantes que l’on doit
posséder pour augmenter les chances
de réussite d’un entrepreneur et de son
projet. Durant la journée de vendredi, le
président de Nutrinor donne une confé-
rence sur les avantages du regroupe-
ment pour les entreprises d’économie
sociale, toujours en lien avec le thème,
« Se distinguer pour préparer l’avenir ».
Josée Tremblay
Monsieur Yves Girard, directeur général de
Nutrinor et président d’honneur de la semaine de
l’entrepeneuriat. (photo courtoisie)