202G08-11
M. Éric Dufour
ASSOCIÉ CHEZ RAYMOND CHABOT GRANT THORNTON
Notre dynamique comptable agréé,
passionné et impliqué dans sa com-
munauté d’affaires, engage la conver-
sation sur le thème de la fidélité. Ce
natif de Ville de la Baie s’empresse de
mentionner qu’il demeure dans la
maison familiale et possède le même
numéro de téléphone depuis 46 ans.
Il souligne aussi qu’il fait vie com-
mune avec Mme Sandra Rossignol
depuis 22 ans et qu’il est lié à RCGT
depuis 24 ans. Après ses études uni-
versitaires, il a débuté sa carrière en
étant fermement décidé à vivre et à
travailler dans la région qui l’a vu naî-
tre.
Une expertise qui fait école partout
au Québec
Éric Dufour, qui a la responsabilité
régionale en management straté-
gique pour RCGT à la grandeur de
la région, agit aussi à titre de leader
national pour le dossier de la relève
entrepreneuriale. Il est reconnu par-
tout en province en tant qu’expert en
processus de transfert d’entreprise.
À la tête d’une équipe de 12 per-
sonnes, il a développé une approche
intégrée et unique qu’il s’applique à
exporter dans tous les bureaux de
Raymond Chabot Grant Thornton au
Québec. Son approche, basée au-
tant sur l’aspect humain que straté-
gique, est aussi reconnue par le
ministère du Développement écono-
mique de l’Innovation et de l’Expor-
tation (MDEIE) et par Emploi
Québec, pour qui il agit à titre de for-
mateur. M. Dufour, qui se considère
comme un vrai entrepreneur, est fier
d’avoir bâti cette division qui fait
école partout au Québec.
La chambre de commerce et la relève
entrepreneuriale : Unmariage de raison
Fortement impliqué dans son milieu, Éric
Dufour entreprend, cet automne, un
deuxième mandat à la présidence de la
Chambre de commerce de Saguenay
(CCS). Celui qui avait été impliqué
quelques années auprès de l’ancienne
chambre de la Baie croyait bien avoir
« fait sa part » à ce chapitre. Cependant,
lorsqu’il est interpellé par un groupe
d’administrateurs pour prendre la tête de
l’organisation de la CCS, il tient d’abord
à leur expliquer sa façon de voir les
choses. « Lorsque les gens m’ont appro-
ché pour revenir auprès de l’orga-
nisme… Je leur ai présenté ma vision
des choses et ils l’ont acceptée.»
Moins de cocktails et plus
d’actions concrètes
Pour le président Dufour, les gens d’af-
faires ont besoin de « moins de cocktails
qu’avant et plus de services concrets ».
Lui qui se passionne pour le coté humain
du management considère que la
Chambre de commerce de Saguenay
devrait être un catalyseur de tous les ef-
forts propres à accélérer le processus de
relève entrepreneuriale. La situation ac-
tuelle, relative à la baisse de la démogra-
phie du Saguenay-Lac-St-Jean, lui fait
dire que la survie de beaucoup d’entre-
prises est en jeu. Éric Dufour ajoute que
nous devons absolument accélérer la
cadence. Il précise : « Nous sommes 10
ans en retard face aux défis de la relève.
Il ne s’agit pas uniquement de trouver les
bonnes ressources mais de mettre en
place les mécanismes de transitions gé-
nérationnelles pour permettre aux jeunes
de prendre leur place »
Des valeurs qui ont grandement
évoluées
Éric Dufour constate que les valeurs de
la génération qui se pointe sont complè-
tement différentes de celles des diri-
geants actuels des entreprises. Il
accorde une grande confiance à la ca-
pacité de notre jeunesse à chausser les
souliers de leurs prédécesseurs. Ce-
pendant, ils feront certainement les
choses très différemment des gestion-
naires actuels. Selon lui, il nous faudra
aussi attirer de nouvelles ressources
pour contrebalancer les nombreux dé-
parts à la retraite qui se produiront aux
cours des prochaines années. Le prési-
dent de la CCS parle d’organiser une
vaste campagne de séduction pour
vendre la région aux jeunes qui sont
installés à l’extérieur du Saguenay-Lac-
St-Jean afin de faire connaître les nom-
breux avantages qui sont offerts aux
futurs gestionnaires, par les entreprises
d’ici.
Qui a dit que les comptables étaient
des gens ennuyeux?
On a tous entendu dire à la blague que
les comptables pouvaient être des gens
ennuyeux. Quoi qu’il en soit, ce n’est
certes pas le cas d’Éric Dufour. Outre sa
passion pour les gens d’affaires, notre
homme, comme le dit la chanson de
Claude Dubois, « aurait voulu être un ar-
tiste… » Dernier né d’une famille de 9
enfants, il a grandi dans un milieu où la
musique et le spectacle prenaient une
place importante. Il est d’ailleurs le neveu
de M. Yvonick Desbiens musicien réputé
et pionnier dans la vente d’instruments
de musique professionnels dans la ré-
gion.
Avec une mère musicienne et choriste
ainsi que des frères et sœurs fortement
impliqués dans le milieu régional de la
musique, le benjamin ne fait pas bande
à part. Eh oui, Éric Dufour chante de-
puis sa tendre enfance, dans les fêtes
familiales, avec les amis et même à
l’occasion devant le grand public. Celui
qui affirme, les yeux brillants, que « je
suis heureux lorsque j’ai un micro dans
les mains », s’est retrouvé, en juin
2010, sur la scène d’un spectacle bé-
néfice organisé par Dan Bigras. Le
« comptable chanteur », qui possède
une voix de ténor, s’est aussi produit
en mai dernier lors du spectacle de la
Fondation Équilibre où il a interprété 6
chansons populaires.
Communiquer ses passions
à la relève familiale
Sa passion de la musique s’est aussi
transmise à sa progéniture. Ses en-
fants, Fabrice 14 ans et Delphine 12
ans étudient la musique au conserva-
toire. Le jeune homme pratique le
piano tandis que sa sœur s’est mise à
l’apprentissage du violon. Éric Dufour,
sa compagne Sandra Rossignol et
leurs deux adolescents mènent une
vie intense et passionnante. Pour sui-
vre ce rythme, notre homme se lève
très tôt le matin pour travailler ou s’en-
trainer à la course au moins 3 fois par
semaine. Lorsqu’il désire « décro-
cher » et se ressourcer Éric Dufour
aime bien se retrouver à son chalet,
situé à Mashteuiatsh sur le bord de
Lac-St-Jean, entouré de la famille et
d’amis fidèles. Éric Dufour, un autre de
nos fervents régionaliste attachant et
engagé.
C’est entre deux rendez-vous d’affaires que M. Éric Dufour, associé chez Raymond Chabot Grant
Thornton (RCGT), nous a rencontré au Restaurant Pacini de Chicoutimi lors d’un « dîner confi-
dence ».