Page 4 - IA_Novembre2011

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NOVEMBRE 2011
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INFORME AFFAIRES
2
G r a n d s d o s s i e r s sommaire
06Colloque
Transfert
d’entreprise
08Chronique
SAQ
10 Chronique
économique
14Municipalité
de L’Islet,
entre feuve
et montagnes
21Affaires et
confdences
La main-d’œuvre oubliée
En 2008, le gouvernement du
Québec a lancé la Stratégie
nationale pour l’intégration et le
maintien en emploi des person-
nes handicapées. Cette initiative
visait à augmenter leur participa-
tion au marché du travail. Quand
est-il aujourd’hui ? Quelles sont
les mesures mises en place pour
soutenir les employeurs et les
employés ?
« Les personnes handicapées ont accès
à l’ensemble des services du Centre local
d’emploi (CLE) comme toute autre personne.
Toutefois, si besoin est, le CLE peut référer
la personne handicapée vers une ressource
externe spécialisée telle que le Service externe
de main-d’œuvre (SEMO) », explique François
Levebvre de la direction des communications
d’Emploi-Québec.
Via le SEMO qui vise l’intégration en emploi
des personnes handicapées (physiquement
ou intellectuellement), les employeurs comme
les employés peuvent bénéfcier de program-
mes d’aide: adaptation du poste de travail,
subvention salariale en compensation de la
baisse de productivité, adaptations pour amé-
liorer l’accessibilité des lieux, suivi en emploi,
etc. Les services du SEMO sont disponibles
dans les Centres locaux d’Emploi.
« Ce type de main-d’œuvre présente un excel-
lent taux de rétention et peut contribuer à
réduire le taux de roulement et les coûts de
formation du personnel dans certains emplois
normalement réservés aux étudiants »,
explique Luce Vallière, directrice du SEMO
Chaudière-Appalaches.
« L’une des mesures qui visent à favoriser
l’embauche et le maintien en emploi des per-
sonnes handicapées dans un milieu de travail
standard est le Contrat d’intégration au travail
(CIT) », ajoute M. Levebvre. Ainsi, un employeur
en mesure d’offrir l’encadrement nécessaire
pourrait recevoir une subvention permettant de
répondre aux besoins qui découlent des inca-
pacités de l’employé qui vit avec un handicap.
L’embauche pour les entreprises adaptées
passe également par le SEMO, grâce au
Programme de soutien aux entreprises adap-
tées d’Emploi-Québec. La Société VIA à Lévis
et CÉTAL dans Lotbinière en sont de bons
exemples. CÉTAL embauche 85 personnes et
a un chiffre d’affaires de 2 M$. Tous les pro-
fts réalisés sont réinvestis dans l’amélioration
des conditions de travail des personnes han-
dicapées. Ce type d’entreprise permet donc
d’offrir un service tout en donnant une valeur
sociale comme producteur aux personnes
handicapées.
D’autres organismes viennent soutenir les
institutions en place. C’est le cas de SPHERE-
Québec qui, grâce à un fonds fédéral pour les
personnes handicapées, met en place des pro-
jets novateurs visant l’intégration de cas plus
complexes dans des milieux où le besoin de
main-d’œuvre est criant: dans l’alimentation et
le commerce au détail, notamment.
Par Andrée Boulanger
Comme tout le monde, les personnes handicapées trouvent une valorisation sociale dans leur
travail. L’entreprise adaptée CÉTAL embauche 85 personnes qui réalisent notamment diverses
tâches de sous-contractance industrielle, telles que l’ensachage d’articles de quincaillerie.
Crédit photo: Courtoisie du CLD de Lotbinière
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