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12 • JUILLET 2012 •
INFORME AFFAIRES
Après consultation de plus de 300
intervenants provenant d’une qua-
rantaine d’organisations et plu-
sieurs semaines de réflexion, les
dirigeants de Nutrinor ont rendu pu-
blic, le 5 juin dernier, un premier bi-
lan relatif au développement durable
(DD) pour cette importante coopéra-
tive régionale. Selon le directeur gé-
néral de l’organisation, Yves Girard,
certains intervenants ont jugé les
objectifs de Nutrinor très élevés : «
On s’est fait dire que nous étions au-
dacieux ». Le DG est cependant très
fier de la première année de travail
de l’implantation de cette démarche
d’amélioration continue.
Au début 2011, Nutrinor s’est enga-
gée activement engagée dans ce
processus rigoureux. À la suite de
nombreuses consultations, à l’interne
comme à l’externe, une politique de
développement durable a été élabo-
rée. Les engagements de l’organisa-
tion ont porté sur six « chantiers » : la
culture d’entreprise et le membership,
la communication, la viabilité écono-
mique, le milieu de travail, la produc-
tion et la consommation responsable
et la gestion des ressources naturelles.
« Là-dessus, nous sommes très en
avance sur l’ensemble des entreprises
agroalimentaires du Québec », précise
Yves Girard.
Un moteur économique unique pour
la région
« Le développement durable est une
démarche qui consiste à répondre aux
besoins des générations actuelles sans
compromettre ceux des générations
futures. » Ce credo, Yves Girard et son
équipe l’ont adopté. Pour l’organisation
qu’il dirige, il ne fait aucun doute qu’il
s’agit d’une approche prometteuse. Il
ajoute : « Nous sommes convaincus
que le DD est aussi un investissement
à moyen et long terme. » Il poursuit en
précisant que même si son implantation
est complexe, pour une entreprise aussi
diversifiée que Nutrinor, elle aura de l’im-
pact sur la performance sociale, environ-
nementale et économique de la coopéra-
tive à travers toutes ses activités.
Nutrinor en chiffres
Nutrinor, c’est 60 ans d’histoire régio-
nale et plus de 400 employés. C’est un
chiffre d’affaires de près de 325 millions
pour ses 1183 membres. Connu davan-
tage pour les produits laitiers et son eau
de source, le groupe est aussi très actif
dans la meunerie, la production de porc
(26 000 porcs par année), de volailles
(3 millions de kilogrammes par année),
des oeufs (12 millions par année), dans
l’énergie (Propane M & M et Sonic) et
dans la quincaillerie (Bannière Unimat).
Cependant, pour Yves Girard Nutrinor
est surtout une entreprise qui se soucie
de ses membres et de ses employés. «
C’est un modèle viable parce que l’hu-
main est au centre du schéma. »
Pour inf.: www.nutrinor.com
Dépôt d’un premier bilan
de développement durable
pour Nutrinor
Le directeur général de la coopérative Nutri-
nor Yves Girard considère son organisation
représente un excellent équilibre entre l’éco-
nomie et les valeurs sociales.
(Photo: Courtoisie)
Dans le cadre de l’année internationale des coopéra-
tives, décrétée par l’ONU en 2010, Informe Affaires
vous présentera une série de portraits de ces établis-
sements dans la région. Au Saguenay-Lac-Saint-Jean,
comme ailleurs dans le monde, les entreprises coopé-
ratives ont un impact socio-économique majeur sur les
communautés qui les ont vues naître.
Avant tout quelques chiffres : Le Canada compte quelque 9 000 coopéra-
tives qui emploient directement environ 155 000 personnes. Plus de 88 000
proviennent des coopératives non financières et plus de 32 000 sont des
employés du secteur agricole. Elles possèdent des actifs d’une valeur ap-
proximative de 252 milliards de dollars qui appartiennent aux membres et
aux collectivités qu’elles desservent. Le chiffre d’affaires des coopératives
non financières s’élève à plus de 35,7 milliards de dollars par année.
par Guy Bouchard
Embauche de nouvelles ressources
LA PRÉPARATION EST
ESSENTIELLE
L’embauche de personnel ne se termine pas
après l’entrevue. Il y a des étapes à suivre
avant, pendant et après l’entretien.
Effectivement, nous ne décidons pas,
sans analyse de la situation, d’embaucher
quelqu’un. Il s’agit d’un processus qui com-
prend plusieurs étapes.
Pour commencer, la description de tâches est
une étape primordiale pour cibler le candidat
ainsi que les compétences et connaissances
que celui-ci devra avoir acquises au cours de ses expériences profession-
nelles pour répondre aux exigences du poste au sein de votre entreprise.
Par la suite, vous devez attirer les candidats pour les inciter à vous sou-
mettre leur candidature pour l’emploi disponible; affichage de poste,
annonce médiatique, référencement interne, description de votre entre-
prise, etc. Depuis quelques années, le vent a tourné pour les employeurs.
Dans les années 1980 et 1990, les gens se présentaient en entrevue pour
prouver qu’ils étaient le meilleur candidat possible. Il leur fallait démon-
trer leurs aptitudes, prouver qu’ils excellaient dans le domaine ciblé et se
démarquer du lot! Aujourd’hui, comme la main d’œuvre se raréfie, c’est
aux employeurs de « VENDRE » leur organisation auprès des candidats
potentiels.
Lorsqu’un candidat démontre de l’intérêt et que, après une analyse de ses
compétences appuyée par une solide entrevue pour valider ses connais-
sances, il vous semble le postulant idéal, il est essentiel de prendre des
références professionnelles.
Maintenant que votre candidat est trouvé, êtes-vous prêt à l’intégrer?
N’oubliez surtout pas de lui faire un bel accueil. Les premiers instants
sont primordiaux dans la perception et l’impression que vous laisserez
à votre nouvelle ressource.
Bien sûr, afin de bien cibler vos besoins en matière de recherche de
votre personnel ou de formations susceptibles de fidéliser votre main-
d’œuvre, faites confiance en une équipe qui saura vous épauler tout au
long de votre démarche de dotation. Services de Personnel Saguenay se
fera un plaisir et un devoir d’être à vos côtés!
Mme Claudia Fortin
DIRECTRICE
DU RECRUTEMENT
202G07-12