Page 16 - informeaffaires_sag_nov2012

Basic HTML Version

16 • NOVEMBRE 2012 •
INFORME AFFAIRES
Plaza 1 d’Alma
Un propriétaire local,
un look national
C’est grâce à sa ténacité et à son dy-
namisme que, Pascal Pilote, le pro-
priétaire de la Plaza I d’Alma a réussi
à relancer avec brio le centre com-
mercial construit dans les années
1970. Au milieu des années 2000,
cette entreprise familiale avait beau-
coup souffert de l’arrivée de Wal-
lmart et des nombreuses grandes
chaînes qui suivent généralement
l’installation de cette multinationale.
Aujourd’hui le complexe commer-
cial, situé au centre-ville d’Alma, af-
fiche presque complet alors que de
nouvelles bannières s’apprêtent à y
ouvrir leurs portes.
D’ailleurs, Pascal Pilote était fier de
mentionner qu’une succursale du com-
merce Monsieur du Chaudron allait
bientôt y être installée. « Le propriétaire,
M. Bouchard a très hâte d’ouvrir chez
nous, il a signé à long terme,» précise-t-
il. Il souligne également l’investissement
de 2 millions de dollars qui a permis à la
Banque Royale de s’installer dans l’édi-
fice. Actuellement le taux d’occupation
de la Plaza 1 par des entreprises natio-
nales se situe à 70%. Selon Pascal Pi-
lote, il s’agit d’un tour de force pour une
entreprise locale qui n’a pas les mêmes
moyens que les propriétaires de centres
commerciaux de la compétition.
Séduire les chaînes nationales
Le jeune entrepreneur avoue qu’il a dû
être entêté et persuasif pour convaincre
plusieurs de ses locataires nationaux
de venir s’installer à Alma. Il précise,
« en temps normal ces commerces ne
viennent pas dans des centres-villes
comme le nôtre. La plupart n’avaient ja-
mais entendu parler d’Alma » « Comme
je parle anglais, je suis allé très souvent
à Toronto et à Montréal pour rencon-
trer des clients potentiels pour me faire
connaître… Il fallait les convaincre que
notre situation géographique recélait un
potentiel d’affaires important. »
Deux régions,
une force de négociation
Comme les centres commerciaux com-
pétiteurs sont en mesure de faire des
offres globales sur plusieurs sites à tra-
vers le Québec ou le Canada, Pascal
Pilote s’est aussi associé au Groupe
immobilier Bel-Rive (GIBR), une entre-
prise de Trois-Rivières, spécialisée
dans le domaine de la gestion d’im-
meubles commerciaux et industriels.
Cette organisation possède une tren-
taine de places d’affaires, notamment
dans les municipalités de Louiseville et
de Repentigny. Ce partenariat lui per-
met de se donner une force de négocia-
tion supplémentaire en présentant des
offres conjointes avec GIBR.
Les commerçants d’Alma
se prennent en main
Pascal Pilote souligne que l’ensemble
de la communauté commerciale du
centre-ville d’Alma s’est pris en main
en 2004 dans l’objectif de revitaliser ce
secteur. À la suite d’une étude préparé
par la firme Paquin Recherche et Asso-
ciés les gens d’affaires ont réalisé le po-
tentiel de développement du commerce
de détail de leur ville, spécialement en
regard du marché de la clientèle du
Lac-Saint-Jean Nord. Un total de 15
millions de dollars a d’ailleurs été investi
pour revamper le centre-ville au cours
des dernières années. Le dynamique
homme d’affaires caresse de nombreux
autres projets de développement immo-
bilier commercial.
Pour informations :
www.plaza1alma.com
C
ommerce de détail
Une entreprise, est une organisation, une force qui prend tout son énergie et sa
dimension dans l’union des décideurs et de leurs employés. Elle est comparable à un
bateau à voile, aussi grand fut-il, est moins efficace qu’une chaloupe à rame lorsque
le vent est absent. L’image du bateau prend aussi tout son sens lorsque pense aux
employés, ceux qui sont les mâts de l’entreprise. Des voiles qui ne peuvent gonfler que
grâce à ces créateurs et innovateurs que sont les dirigeants de l’entreprise. C’est le
vent qui fait fonctionner l’entreprise et ce sont eux qui en tiennent le gouvernail. Tant
et aussi longtemps qu’ils entretiennent la force des mâts, le bateau pourra aborder de
nouveaux défis, de nouveaux périples. L’un sans l’autre ne peut avancer et puisque la
route du succès sera toujours en construction, cela préconise qu’employés et
décideurs se doivent de reconnaître en chacun la place qu’ils occupent au sein de
l’entreprise.
Il faut prendre conscience qu’un employé malheureux à son travail peut devenir un
saboteur d’enthousiasme chez ceux qui l’entourent. II mine ainsi la production et
l’esprit d’équipe. Un patron ou un supérieur désagréable peut jeter sa frustration sur
ses employés sous la forme de l’intolérance, du mépris, et se servir de façon malsaine
de son autorité, non pas pour diriger mais pour abaisser. Dans les deux cas, les artères
principales de l’entreprise se sclérosent graduellement et les deux parties sont de
moins en moins efficaces. Résultat, la gangrène s’installe et malgré tous les “plasters
” mis en place pour tempérer le mal, l’évolution de l’entreprise est compromise.
La santé de l’humain est directement liée à son alimentation. Les relations patrons-
employés sont la nourriture qui détermine la santé de votre entreprise. Il en est ainsi
avec vos employés. Un décideur qui sait bien nourrir ses troupes, augmente la force
de son entreprise et fait de ceux qui y travaillent des gens heureux, productifs, dispo-
sés à faire un long voyage avec leur employeur tout en étant prêts pour faire face aux
tempêtes qui peuvent survenir au fil du temps.
Par Maurice Boulet
RECHERCHER ET
PERMETTRE LE DIALOGUE
PLUTÔT QUE LA
CONFRONTATION
DOCTEUR
BONHEUR
Maurice Boulet
Docteur Bonheur
Auteur conférencier
418 259-3030
503A11-12
Pascal Pilote pose fièrement devant le commerce de notoriété nationale Urban Planet. La
succursale de 11 500 pieds carrés, constitue le plus important locataire de la Plaza 1 d’Alma.
(Photo: Courtoisie)
par Guy Bouchard